Le gardien de but de la sélection nationale, Raïs Ouahab M'bolhi, est actuellement sans club. Il a quitté le championnat français en cette fin de saison, après six mois passés au sein du club de seconde division Gazelèc Ajaccio, qu'il avait rejoint l'hiver dernier. Un passage jugé médiocre par rapport aux prestations du keeper national, lui qui ne voulait à la base qu'assurer une compétition permanente par rapport à ses engagements avec l'équipe nationale. Rester sans club ni compétition est une situation, sans doute, embarrassante pour le sélectionneur national Vahid Halilhodzic, qui compte toujours sur lui en équipe nationale. Et si M'bolhi s'est parfaitement débrouillé jusque-là en assurant convenablement son rôle sur l'ensemble des rencontres qu'il a disputées avec les Verts, il n'en demeure pas moins qu'il doit assurer une forme constante à l'avenir, puisque Halilhodzic voit toujours en lui un titulaire indiscutable en EN. à en croire certaines sources, M'bolhi, absent du marché des transferts, confie son avenir à son manager. Ce dernier s'active pour nouer des contacts avec certains clubs européens, notamment en Turquie, où l'on parle d'une touche de la part du club de la Super Ligue, le Bursaspor, sans que cela ne soit confirmé pour autant. Comme c'est le cas aussi pour des clubs du championnat grec. Il y a quelques mois, le manager a même tenté de placer M'bolhi dans le championnat national. Le Mouloudia d'Alger, le CSC et même l'USMA, avant que Zemmamouche ne rempile, étaient tous intéressés à l'idée de recruter le gardien n°1 de la sélection, mais une fois encore, aucun club ne va jusqu'au bout de la démarche. Raïs M'bolhi est un gardien qui ne connaît pas vraiment ce que veut dire le mot stabilité. Il n'a presque jamais dépassé plus d'une saison avec le même club. De 2006 à 2013, en l'espace de 7 ans, M'bolhi a joué pour six clubs différents. A commencer par Heart of Midlothian (Ecosse), pour rejoindre la saison d'après, en 2006-2007, le club grec d'Ethnikos Piraeus et repartir la saison d'après pour l'autre club grec Panetolikos FC et le quitter en fin de saison. Pour la saison 2008- 2009, M'bolhi quitte la Grèce pour tenter une aventure au Japon où il joue une saison sous le maillot du FC Ryukyu. En 2009- 2010, il revient en Europe pour s'engager avec le club bulgare de Krylia, pour rejoindre dans la même année l'autre club bulgare de Slavia Sofia, puis CSKA Sofia en 2010, pour se trouver une nouvelle fois prêté pour le club russe de Krylia Sovetov et revenir par la suite au CSKA Sofia pour la saison 2011- 2012. M'bolhi est par la suite resté sans jouer jusqu'à ce qu'il rejoingne le championnat français de seconde division en janvier 2013 où il a porté le maillot de GFC Ajaccio. Sans club et en manque de compétition, ce n'est pas nouveau pour Raïs M'bolhi. Il a connu cette situation au début de la saison écoulée. Son cas a toujours été au centre de débats et de la critique au niveau de la sélection nationale, et Halilhodzic justifiait toujours son choix : "M'bolhi m'a épaté à l'entraînement, il m'a obligé de compter sur lui." "Il (M'bolhi) s'entraîne comme un fou même en solo", affirmait le coach national. Il faut dire également que malgré le manque de compétition et le chômage, M'bolhi a toujours assuré son rôle avec les Verts. Au rythme où vont les choses, M'bolhi est sur le point de se présenter au match barrage des qualifications au Mondial sans club. Le travail en solo suffira-t-il pour assurer comme à chaque fois son rôle en équipe nationale ? Attendons pour voir. A. I. Nom Adresse email