La position adoptée par l'entraîneur Charef dans le conflit ayant opposé les joueurs à la direction du club concernant le payement de leurs arriérés a encore détérioré les relations entre l'entraîneur de l'USMH et le président Mohamed Laïb. Il semblerait que le courant ne passe plus entre les deux hommes qui entretenaient des relations exemplaires par le passé. Ce qui a encore enfoncé le clou n'est autre que la dernière réaction de Boualem Charef qui a donné raison à ses joueurs lesquels ont refusé de s'entraîner, dimanche soir, jusqu'à ce que les dirigeants du club payent leurs arriérés de salaire. Il aura fallu d'ailleurs que ces derniers exhibent des chèques de garantie certifiés et portant les indemnités financières des joueurs pour que ces derniers décident de reprendre le travail, dimanche soir, après avoir observé un piquet de grève en début de séance. L'attitude de Charef n'a pas été du goût des dirigeants du club surtout que le coach harrachi avait toujours adopté une position neutre dans ce genre de situations. Or, il avait décidé de soutenir le camp des joueurs cette saison, surtout depuis le transfert de Baghdad Bounedjah du côté de l'Etoile du Sahel. Boualem Charef n'a toujours pas pardonné à Laïb d'avoir donné un bon de sortie à Bounedjah sans même prendre la peine de suivre l'avis de Charef qui s'est opposé fermement à son transfert à l'ESS. C'est la raison pour laquelle Laïb et Charef ne s'entendent plus au point où les deux hommes ne s'adressent plus la parole. Ouvrons une parenthèse pour dire que Bounedjah est signataire d'un contrat de 3 ans avec l'ESS depuis le 19 juin passé. Il a dû attendre vendredi passé pour officialiser son transfert. Le jour même, Bounedjah a bénéficié de sa licence africaine qui lui a permis d'effectuer son baptême de feu face au CS Sfax de Tunisie (défaite 1-0), dimanche, pour le compte de la première journée de la phase de poules de la Coupe de la Confédération africaine de football. Même si la direction d'El-Harrach a bénéficié d'une importante rentrée d'argent après la transaction conclue avec l'Etoile du Sahel sur le transfert de Bounedjah ( 300 000 euros), la question des honoraires des joueurs n'est toujours pas encore réglée. Et si, par malheur, la direction tarderait encore à les régulariser, la crise va encore faire son apparition à la Lavigerie. C'est dire qu'entre le mécontentement des joueurs, le conflit entre Laïb et Charef, rien n'augure des lendemains enchanteurs du côté d'El-Harrach qui avait toujours réussi des entames en fanfare en compétition nationale. Et la situation qui prévaut au sein du club risque de se répercuter négativement sur l'équipe à quelques semaines seulement de l'entame de la nouvelle saison. T. N Nom Adresse email