L'odieux meurtre de la petite Nadia, 2 ans, qui défraie la chronique depuis vendredi dernier à Mostaganem et sa région, a été élucidé. Les enquêteurs de la Police judiciaire ont mis la main sur la présumée auteure ayant avoué l'abominable crime. Il s'agit d'une voisine, âgée de 39 ans, qui occupait en compagnie de son enfant, B. A., 9 ans, une pièce dans le même pavillon de résidence des parents de la victime, à Kaddous El-Meddah, au bas Tigditt de Mostaganem. Elle fut trahie par les nombreuses contradictions dans ses déclarations lors de la mise en examen des suspects interpellés à l'ouverture de l'enquête. À l'origine du crime était son enfant. Alors que sa mère, une femme connue des services de la police et rejetée par sa famille en raison de ses antécédents judiciaires, palabrait chez les voisines, le pré-adolescent entraîna chez lui la petite Nadia afin d'abuser d'elle. Au retour chez elle, c'est une enfant évanouie, avec les vêtements défaits, qu'elle trouva entre les mains de son "gâté". La prenant pour morte, la panique s'ensuit. Il fallait disculper l'enfant de son forfait criminel de l'attentat à la pudeur. La "psychose" nationale encore "fraîche" du kidnapping d'enfants suivi de leur meurtre empreignant la chronique, le pire scénario fut vite envisagé. Mis à exécution même, dès lors que la malheureuse victime fut lardée de pas moins de 33 coups de couteau. Croyant simuler à la perfection le rapt et l'acte barbare, au point d'éloigner les soupçons et brouiller les pistes aux enquêteurs, la présumée criminelle se débarrassa du cadavre en le jetant juste au seuil du pavillon. À la charge criminelle accablante du meurtre volontaire prémédité, l'enquête morale se révèle davantage défavorable, autant pour la présumée auteure du crime abject que pour son enfant, certes mineur, mais néanmoins délinquant connu eu égard à ses maintes tentatives sexuelles avec des fillettes de sa cité âgées d'à peine 5 ans. M. O. T. Nom Adresse email