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Après les derniers événements en égypte et en Tunisie
Les appréhensions des islamistes algériens
Publié dans Liberté le 06 - 08 - 2013

La base sur laquelle ils pensaient avoir une prise incontestable est en train de se retourner contre eux, constatant qu'ils sont incapables de gérer.
Près de trois ans sont déjà passés depuis les premiers balbutiements des événements enclenchés, presque simultanément dans plusieurs pays arabes, appelés communément Printemps arabe, et la décantation ne s'annonce pas pour demain. Et pour cause, que ce soit en Tunisie, en Libye ou encore en Egypte et en Syrie, les révoltes populaires, dont l'objectif initial était de "dégager" les systèmes dictatoriaux, tardent toujours à aboutir à cet idéal.
Alors qu'en Syrie c'est toujours le flou total, dans les trois autres pays suscités, les islamistes ayant accédé au pouvoir, à la faveur de ces révoltes, font désormais face à la même mobilisation populaire ou presque, ayant provoqué le départ des régimes respectifs de Ben Ali, Kadhafi et Moubarak. Le premier à faire les frais de cette insurrection, c'est le président égyptien Mohamed Morsi, même après avoir été légalement élu. Si ses soutiens dénoncent un "coup d'Etat militaire", force est de reconnaître que la déchéance de Morsi a été rendue possible grâce à la forte mobilisation populaire. Une mobilisation qui n'est pas aussi différente que celle qui avait provoqué le départ de Moubarak.
La différence c'est que le clan Morsi n'a pas digéré sa déchéance par le peuple, contrairement aux soutiens de Moubarek, de Ben Ali ou encore de Kadhafi qui ont totalement disparu de la scène depuis le départ de ces derniers. Les islamistes d'Egypte ne bénéficient pas que de leurs soutiens internes, car ils sont aussi soutenus par les Frères musulmans de plusieurs pays du monde dit arabe à l'instar des militants du Mouvement de la société pour la paix, (MSP), ou encore d'autres partis pas forcément d'obédience islamiste, quoique ces derniers restent très peu représentatifs en Algérie.
Pourquoi ce soutien massif, exprimé publiquement ces derniers jours ? Si le parti de Abderezzak Makri feint de ne pas soutenir directement la mouvance islamiste d'Egypte, mais bien sa "légitimité volée" par l'armée égyptienne, il ne défend pas moins le libre choix du peuple dont la remise en cause, soutient-il, est fatale pour la démocratie et le progrès d'un pays.
Dans un communiqué, rendu public avant-hier, sanctionnant une réunion tenue au courant de la semaine par le MSP et d'autres partis dont Ennahda et El-Fedjr El-Djadid, ils considèrent la remise en cause du choix populaire, entre celui des Egyptiens, comme une menace contre la démocratie. Ce groupe de 14 partis qui se nomme "Groupe de défense de la mémoire et de la souveraineté" ne reconnaît pas de ce fait les nouvelles autorités égyptiennes issues, selon eux, du seul coup d'Etat militaire.
S'indignant ainsi de l'assassinat des manifestants pacifistes en Egypte, ces "pro-morsistes" algériens qui accusent les putshistes, appellent au respect du droit à la manifestation populaire pacifique à même d'éviter l'effusion de sang. Pour le MSP et ses alliés (de circonstance), la souveraineté d'un pays passe obligatoirement par le choix démocratique libre à travers des élections transparentes et honnêtes et le dialogue. Jusqu'ici rien d'anormal. Néanmoins, ce groupe qui ne jure que par la légitimité du président Mohamed Morsi, acquise par l'urne, évite habilement de parler des droits du peuple à se soulever contre ses gouvernants, et donc demander leur révocation.
Pourtant, le soulèvement populaire est l'essence même du Printemps arabe. Les islamistes ne doivent-ils pas leur accès au pouvoir à cette mobilisation populaire à laquelle ils ont participé, et qui leur a balisé le chemin vers le sommet de l'Etat ? Pourquoi ne pas respecter le "choix populaire" quand il s'agit de "dégager" les islamistes du pouvoir ?
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