L'USMH risque d'être privée de recevoir sur son terrain fétiche, celui du 1er Novembre de Mohammadia, si les réserves émises par la commission d'audit des stades de la Ligue de football professionnel (LFP) ne sont pas levées par la mairie de Mohammadia. Selon une source proche du club harrachi, aucune amélioration n'a été faite depuis le passage de la commission d'audit des stades le 15 juillet dernier. Pire, le procès-verbal remis par la LFP aux responsables locaux n'a pas été pris en compte et aucune réserve n'a été levée à ce jour, d'où le danger qui pèse sur la domiciliation, surtout que le patron de la LFP est très catégorique sur ce sujet. "Si les réserves émises par la commission d'audit des stades ne sont pas levées par les clubs, on est obligé de les domicilier sur des stades qui répondent aux critères arrêtés par nos soins, que chacun prenne ses responsabilités. Les présidents des clubs doivent réagir au niveau des autorités locales pour que les choses s'améliorent au niveau des stades", dira le patron de la LFP. Même le président du club, Mohamed Laïb, ne sait plus où donner de la tête. Préoccupé déjà par la crise financière qui secoue son club, il ne peut donc être au four et au moulin. Certains dirigeants ont pris contact avec l'APC de Mohammadia pour la sensibiliser à prendre en charge les travaux du stade. Même le projet de construction d'une tribune de 6 000 places pourtant financé sur fonds de la wilaya d'Alger, ne semble pas voir le jour. Les études sont pourtant achevées. Il ne restait plus qu'à choisir l'entreprise chargée de la réalisation du projet dont le cahier des charges n'a pas encore été lancé par la mairie. Et dire que dans quelques semaines, l'USMH disputera son premier match de Ligue des champions africaine qui sera sûrement programmé au stade du 20-Août d'Alger, en attendant l'amélioration des conditions d'accueil du stade Lavigerie. Notons que les Banlieusards recevront le CSC le 30 août pour le compte de la 2e journée du championnat. R. A. Nom Adresse email