La France demeure en tête des pays dont les ressortissants sont les plus attirés par le Maghreb, notamment l'Algérie. De janvier 2012 à fin juillet 2013, environ un millier de touristes européens ont visité Tlemcen, où ils ont été accueillis au niveau de l'office du tourisme qui leur a fourni gracieusement la documentation nécessaire et mis à leur disposition des guides pour un périple enrichissant dans la région : ruines historiques de Mansourah datant du XIIIe siècle, symbolisées par l'imposant minaret haut de 40 m ; mausolée de Sidi Boumediène, situé dans le pittoresque quartier d'El-Eubbad, construit par Mohamed En-Nacir, successeur almohade d'El-Mansour, avec sa mosquée datant de 739 de l'hégire ; grottes de Béni Add, avec leurs somptueuses stalactites et stalagmites ; grande mosquée située au centre-ville construite en 1136 (en pierre, brique et plâtre) par Ali Ben Youcef, calife de la dynastie berbère des Almoravides. Certains touristes ont profité de leur présence dans l'ouest du pays pour effectuer un genre de pèlerinage à Nédroma, afin de visiter la casbah et le plus vieux bain maure d'Algérie, appelé communément Hammam El-Bali, construit il y a plus de neuf siècles. Des centaines de dépliants et guides touristiques ainsi que des DVD, affiches et cartes touristiques ont été ainsi offerts à l'occasion du passage de ces touristes dans l'ancienne capitale des Zianides. La France demeure en tête des pays dont les ressortissants sont les plus attirés par le Maghreb, notamment l'Algérie. Certains ont fait la boucle Alger, Oran, Tlemcen avant de se diriger vers le sud, ayant jeté leur dévolu sur Taghit et ses ksour enchanteurs pour assister au coucher du soleil et l'immortaliser sur leurs appareils photo et caméras. Le président de l'office du tourisme et directeur de l'hôtel Agadir, Abdeslam Boukli Hacène, a souligné le rôle assigné à l'association de soutien à la relance du tourisme et mis en évidence le caractère hospitalier de Tlemcen pour ses visiteurs internationaux, propos corroborés du reste par certains touristes, comme Jean-Yves Ducelier, expert-comptable à Besançon, voyageant avec son épouse, qui a déclaré : "Nous avons agréablement été surpris par la chaleur de l'accueil de la population, et nous sommes spontanément salués à chaque coin de rue par les citoyens avec lesquels nous conversons amicalement." Il faut cependant faire remarquer que les artisans qui faisaient la réputation de Tlemcen ont quasiment disparu (dinandiers, tisserands, ferronniers d'art, tanneurs traditionnels, passementiers, bourreliers selliers, cordonniers savetiers, ciseleurs, vanniers, babouchiers, potiers), et les touristes sont en quelque sorte déçus de ne pouvoir emporter avec eux comme souvenirs que des prises de vue de la vieille casbah, où les anciennes échoppes sont quasiment toutes fermées. B. A Nom Adresse email