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Entre la splendeur de l'architecture traditionnelle et la beauté des paysages
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 09 - 2011

Comportant des petites criques et de vastes plages avec une grande variété de paysages, la côte de l'ouest du pays borde majestueusement les wilayas de Tlemcen, Aïn Témouchent et Oran, lesquelles attirent de nombreux touristes en quête de détente, de calme et de repos. Des plages vierges à perte de vue, des forêts magnifiques, des petits ports de pêche, des cabanons le long des petites voies qui bordent la mer, donnent une image pittoresque du littoral ouest qu'il faudra préserver.
A des dizaines de kilomètres de la côte, une zone montagneuse boisée avec de belles forêts d'arbres fruitiers surplombe la ville de Tlemcen, laissant les touristes émerveillés par la beauté du site. L'endroit visité, dans le cadre de la journée nationale du tourisme, organisée par le ministère du Tourisme et de l'Artisanat, en collaboration avec l'Office national du tourisme (ONT), nous a permis de découvrir un environnement exceptionnel et une nature saine qui permettent aux touristes un repos total. Nos guides, affables, nous ont permis de découvrir, lors de cette randonnée, une nature dans toute sa splendeur. Le visiteur, cerné par des arbres fruitiers de toutes sortes : oliviers, pommiers et cerisiers, ne peut rester insensible à la beauté qui s'offre généreusement à lui avec un relief contrasté où voisinent hautes murailles, gorges profondes et étroites vallées, arrosées par les eaux intarissables de différentes sources émanant des sites spéléologiques des massifs karstiques : El-Ourit et ses cascades, Aïn Fezza, Ahfir, Beni Bahdel et les grottes des Beni Add. La wilaya de Tlemcen présente une grande variété de paysages avec au nord le littoral et la chaîne côtière des Traras à forte concentration humaine, les monts Sebaâ Chioukh et ses collines à faible densité de population à l'est, séparés de la plaine de Maghnia à l'ouest par une série de plateaux, s'étageant entre 400 et 800 m, qui confèrent sa réputation agricole à la région. Selon notre guide, la wilaya de Tlemcen a bénéficié de plusieurs projets d'investissement en cours de réalisation à l'instar de 18 projets d'hôtels d'une capacité de 1 775 lits générant 426 postes d'emploi. Il précise que la wilaya de Tlemcen dispose, en matière d'infrastructures d'hébergement, 44 hôtels d'une capacité d'accueil de 3 362 lits, dont 9 hôtels classés d'une capacité d'accueil de 840 lits et de 35 hôtels non classées d'une capacité d'accueil de 2 522 lits. Notre interlocuteur a rappelé la richesse touristique et naturelle de la région de Tlemcen avec 25 plages s'étalant sur 73 km, dont 8 autorisées à la baignade, ainsi que trois stations thermales qui reçoivent 213 000 visiteurs chaque année et cinq autres non exploitées. S'agissant du secteur de l'artisanat, il a indiqué que ce dernier constitue une richesse inestimable à rentabiliser pour le développement économique et local de la wilaya, tout en annonçant le projet d'étude d'une maison de l'artisanat à El-Mansourah et la réalisation d'un centre de savoir-faire local à Sebdou. Grottes de Beni Add, l'extrême élégance des dessins naturels Les grottes de Beni Add, offrant charme, beauté et fraîcheur, demeurent les endroits les plus prisés par les touristes durant cette période estivale dans la wilaya de Tlemcen, nous a expliqué notre guide Hassen. Il ajoute que ces merveilleuses galeries, pleines de stalactites et stalagmites sur une longueur de 1,400 km, comportent plusieurs salles bien disposées et un éclairage suffisant. Situées à 10 km à l'est de Tlemcen, dans la commune de Aïn Fezza, ces merveilleuses grottes, qui datent d'environ 65 000 ans, se font remarquer par leur beauté légendaire et leurs magnifiques dessins naturels aux différentes formes cristallines, creusés dans une roche calcaire d'une profondeur de plus de 700 m, dans une température stable de 13°C. En nous rendant à cet endroit, on a admiré une configuration de toute beauté de la flore et de la faune et bien évidemment la relique de la statue de liberté. Nous quittons ces merveilleuses grottes pour se diriger vers la glorieuse citadelle d'El-Mansourah, toujours en réfection, dont ne subsiste qu'une partie du minaret et des murs de la mosquée, les vestiges des remparts de la ville et quelques canalisations d'eau potable. Nous longeons les monuments zianides, ils sont nombreux et diversifiés à l'image des mosquées de Sidi Belahcen au célèbre mihrab, de Sidi Brahim avec sa coupole sculptée et de Ouled Imam avec sa coupole hexagonale Nous nous dirigeons ensuite vers le palais royal d'El-Mechouar, un véritable trésor, un des plus impressionnants monuments historiques de la ville, nous flânons dans ces bâtisses édifiées par Abd El-Moumen Ben Ali de la dynastie almohade. Nous partons, le lendemain avec notre guide Hassen, à la découverte de l'édifice de Sidi Boumediene, un ensemble architectural réalisé au XIVe siècle et comprenant la mosquée, la medersa, le hammam en tant que dépendance de la mosquée, et des vestiges, un bassin rectangulaire et quelques allées du palais. La mosquée de Sidi Halloui date de la même époque. Munis de l'attirail du parfait touriste, provisions et caméra en main, les nombreux visiteurs semblent très surpris par la splendeur de ce site archéologique d'intérêt historique réel. L'île de Rachgoun : une île mystérieuse Après une longue journée à Tlemcen, nous poursuivons notre voyage vers la wilaya de Aïn Témouchent, une région qui recèle des produits touristiques variés : balnéaire, rural, culturel. Forte de sa trentaine de plages s'étirant sur 80 km, Aïn Témouchent s'offre aux estivants en quête de loisirs, détente et bien-être, nous a indiqué M. Belouedi Abdellah, chef de service à la direction du tourisme de la wilaya de Aïn Témouchent, en rappelant que la région de Aïn Témouchent compte 29 plages dont 19 autorisées à la baignade. Nous continuons notre visite, en compagnie de nos amis journalistes, par une promenade en bateau le long de l'île de Rachgoun qui plonge dans les profondeurs de la Méditerranée. Cette île compte parmi les quatre sites classés au patrimoine culturel et historique de la wilaya de Aïn Témouchent, nous dira notre guide. Le temps était clair et serein, nous avons profité d'une plongée dans les eaux limpides de l'île de Rachgoun, laquelle est entourée de rochers de couleur rouge, contrastant avec le bleu profond du ciel, le tout composant un tableau magnifique. L'occasion était pour nous d'apprécier l'ancienne ville de Syphax, Béni Saf, connue pour ses îles enchanteresses, ses réserves naturelles, sa faune et sa flore, et ses plages féeriques comme celles de Bouzedjar, S'biaat, Mordjane, Terga, Chatt El Hillal, qui constituent pour Aïn Témouchent un potentiel touristique enviable. En effet, avec plus de 8 millions d'estivants chaque année, ces plages ouvertes à la baignade sont parmi les plus fréquentées au niveau national. Les 80 km de côte offrent des paysages attrayants. Ici la nature a veillé à doter la contrée de tous les ingrédients pour un menu de fin gourmet. Montagnes, forêts, vastes plaines, thermes et criques féeriques rivalisent de beauté, tentant de séduire le visiteur. La wilaya de Aïn Témouchent possède également des sites historiques, archéologiques et culturels tels que la grande citadelle de Syfax qui date de l'ère de Massinissa, roi de Numidie, soit quatre siècles avant J.-C., nous dira notre guide. «On ne peut pas parler de Aïn Témouchent sans évoquer Siga, cité de Syphax, située au sud de l'embouchure de l'oued Tafna, en face de l'île de Rachgoun», a-t-il fait savoir. Evoquant le patrimoine de la Sagesse, notre interlocuteur a tenu à préciser que la wilaya de Aïn Témouchent possède de nombreux zaouïas comme celles des cheikhs El-Jazouli et Sidi Yakoub ; elles accueillent des centaines de visiteurs durant les week-ends et le jour des wouâdet, et constituent un riche patrimoine. Aïn Témouchent recèle des produits touristiques universellement connus. Grâce aux 30 sources de la station thermale de Hamam Bouhadjar, le tourisme se décline également en activités de santé et de remise en forme. Les sites et vestiges de diverses époques invitent au tourisme culturel. Pour ce qui est des projets touristiques, la wilaya de Aïn Témouchent en a bénéficié de plusieurs concernant la réalisation de 19 hôtels et résidences touristiques, nous a indiqué M. Belouadi Abdellah, un responsable au niveau de la direction du tourisme de la wilaya de Aïn Témouchent. Il ajoute dans ce cadre que plusieurs hôtels ont été réaménagés afin de renforcer les capacités d'accueil et d'hébergement, sans oublier la création de pôles touristiques d'excellence pour attirer les touristes de toutes les régions. La beauté des Andalouses à travers sa belle plage parfumée aux senteurs marines Le dernier jour, nous nous dirigeons vers la ville d'Oran pour découvrir la citadelle de Santa Cruz, située sur le mont Murdjadjo, construite par les Turcs ottomans et classée monument archéologique national. Nous l'avons trouvée submergée par beaucoup de visiteurs venus de différentes régions du pays, accompagnés de guides touristiques. Nous visitons les beaux immeubles du Front de mer et le complexe des Andalouses, où nous nous installons. La beauté de ce complexe s'apprécie à travers sa belle plage parfumée aux senteurs marines, ses beaux bungalows s'ouvrant sur de petits jardins qui offrent de très beaux panoramas sur les petites criques. Nous avons eu le plaisir de nous promener le long de la corniche bordée d'arbres et dotée d'un éclairage diversifié et décoratif, c'était superbe. Nous avons passé notre première nuit bercés par le bruit des vagues caressant le sable. L'occasion s'est présentée pour visiter le centre de thalassothérapie privé de New Beach qui a été inauguré par le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Smaïl Mimoune, lors de la journée nationale du tourisme. Ce centre, construit sur quatre étages et doté de tous les équipements (balnéothérapie, massages...) assure la prise en charge complète des visiteurs. «Ce centre, le premier à l'échelle nationale, dispose de 80 chambres avec une piscine, une cafétéria et un parking», nous indiquera son responsable. Il reste, selon lui, un espace de soins et de remise en forme, de bien-être et de beauté. Nous visitons, peu après, le Royal Hôtel, situé au cœur d'Oran, qui occupe depuis 1920 une place privilégiée dans la ville. Sa restauration complète l'a fait renaître. Fidèle à son cachet de ville séculaire, Oran recèle des potentialités touristiques, et une richesse naturelle et
urbanistique importante avec ses sites archéologiques, ses mosquées et ses stations thermales. Nous achevons notre voyage de rêve et nous gardons un très beau souvenir de ces très belles villes et de ces côtes déchiquetées contre lesquelles les vagues viennent se briser dans un décor de rêve.


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