Accompagné d'une forte délégation parmi laquelle les ministres de l'Intérieur et des Collectivités locales, des Transports, des Travaux publics, de l'Hydraulique et de celui de l'Habitat, Abdelmalek Sellal a procédé, à Jijel, au lancement des travaux de la pénétrante autoroutière reliant le port de Djen Djen à l'autoroute Est-Ouest. Le projet de cet axe routier qui s'étend sur 111 kilomètres et dont le coût est porté à hauteur de 160 milliards de dinars, traverse les wilayas de Jijel, Mila et Sétif, pour un délai de réalisation de 36 mois. La réalisation de cette pénétrante de grande envergure, il faut le dire, est revenue à un groupement d'entreprises algéro-italien Rizani Doccher, EPE/SPA Sapta, ETRHB Haddad. C'est dans ce registre que le Premier ministre évoquera la multitude de perspectives qui s'offrent à la région dans le secteur économique, puisque la pénétrante autoroutière sera directement reliée au port de Djen Djen, lequel vient de bénéficier d'un projet de réalisation d'un terminal à conteneurs pour un coût de près de 92 millions d'euros (91 957 914,43) et confié à l'entreprise sud-coréenne Daewoo Engineering AND Construction. L'étude du projet, quant à elle, confiée à un bureau d'études espagnol, coûtera 494 698 434,24 DA. "Le port de Djen Djen est appelé à concurrencer ceux qui se targuent d'avoir les plus grands ports. Il sera le plus grand port de la Méditerranée, nous nous y engageons", dira Abdelmalek Sellal. Avec son bâton de pèlerin, le Premier ministre effectuera plusieurs autres haltes, à El-Milia notamment, où il a inspecté le système de transfert Boussiaba-Béni Haroun, lequel permettra de transférer un volume annuel de 80 millions mètres cubes du barrage de Boussiaba vers celui de Béni Haroun (Mila). À El-Aouana, Abdelmalek Sellal s'enquerra du pôle urbain de Timizert. Très acerbe envers les responsables de la Direction de l'urbanisme et de la construction, Abdelmalek Sellal ira jusqu'à demander un audit concernant le plan d'aménagement des logements sociaux, lesquels ont été séparés des logements entrant dans le cadre de la formule ‘participatif' ou ‘promotionnel'. "Ce sont des êtres humains et non des animaux, cela s'appelle ‘hogra'", dira-t-il. Et de poursuivre : "Pour les marginaliser ? Je veux qu'il y ait une homogénéité dans ce plan et dans les autres aussi"." L. N. Nom Adresse email