Réagissant au dernier communiqué du bureau fédéral de la FAF concernant la menace d'une défalcation de points contre le CSC pour ne pas avoir respecté la décision prise par la FIFA pour le payement de l'ancien entraîneur Darkovic, le président de la SSPA/CSC, Fersadou, a estimé qu'une réunion devait se tenir hier afin de trouver des solutions à cette affaire. "Nous allons nous réunir avec l'ensemble des membres de la société sportive. Et ce n'est qu'à partir de là que nous allons prendre une décision pour régler cette affaire une fois pour toutes", dira Fersadou, et d'ajouter : "Il est clair que nous n'allons pas croiser les bras. Il s'agit là de l'intérêt du CSC, car faire la sourde d'oreille ne va que compliquer la situation." La menace d'une défalcation de points est proférée suite à la décision prise par la commission de discipline de la FIFA, après la plainte portée par l'ancien entraîneur du CSC, Darkovic, contre ce club pour non-payement de ses honoraires. à en croire une source proche du dossier, Darkovic réclame environ 1 milliard de centimes. De son côté, le directeur sportif du CSC, Boulahbib, a estimé que "personne n'a le droit de prendre des mesures sévères à l'encontre du club professionnel. La correspondance de la FIFA a été destinée au CSC/club amateur et non à la société sportive. D'autant que lors de la création de la société sportive, les associés ont convenu que la SSPA n'est pas responsable du passif du club. L'article 460 du code du commerce est clair sur ce point. La société sportive n'est pas responsable du passif du club, et comme le CSA est actionnaire de la SSPA, c'est à lui de régler le problème". Boulahbib refuse que le CSC soit otage de cette situation. "Nous n'allons pas nous taire. Nous allons faire valoir nos droits pour que le club soit épargné de toutes sanctions", fait-il savoir. Or les règlements sont clairs à ce sujet. La société sportive doit assumer l'actif et le passif du club. Autrement dit, le propriétaire du club qui n'est autre que Tassili Airlines n'a pas d'autre alternative que de payer Darkovic. L'on se demande toutefois si la compagnie aérienne publique a été mise au parfum de cette affaire lors de l'opération du rachat du club et de la cession des parts, sinon comment expliquer le fait que l'actionnaire majoritaire de la SSPA/CSC pouvait ignorer l'existence d'un tel conflit. Cela prouve, en tout cas, que l'opération du rachat du CSC s'est faite dans la précipitation. Et avec la menace brandie par la FIFA, Tassili Airlines, filiale de Sonatrach, est contrainte de se soumettre à la décision de la puissante fédération mondiale. Faute de quoi, le club sera sanctionné sévèrement, comme l'a si bien précisé le communiqué de la FAF. "Le non-respect de ces dispositions entraînera les sanctions prévues par le cahier des charges et les règlements, notamment la défalcation de points, voire la rétrogradation. La FAF a exhorté les clubs professionnels à établir les fiches de paie et à déclarer leur personnel aux organes sociaux et présenter les pièces justificatives à la LFP." Curieusement, cette affaire nous rappelle celle vécue par le MC Alger, il y a quelques mois. Ayant été destinataire au mois de septembre 2012 d'une décision de la FIFA lui ordonnant au de payer son ex-entraîneur rubis sur l'ongle, les responsables mouloudéens n'ont pas exécuté cette sentence avant de le faire finalement sous la menace de la FAF. Robert Nouzaret avait été limogé en décembre 2005, au temps où Dr Messaoudi était président du MCA, et le club avait toujours refusé de le payer. L'on se rappelle que Nouzaret a été payé avec l'argent de la participation du Mouloudia à la Coupe de la CAF. Adlène R. Nom Adresse email