La moudjahida, Zhor Zerrari, est décédée lundi à Alger à l'âge de 76 ans des suites d'une longue maladie, selon le site Algérie 1 citant sa famille. La défunte faisait partie des moudjahidate les plus actives dans la Zone autonome d'Alger durant la guerre de Libération nationale, aux côtés de Hassiba Ben Bouali, Zohra Drif, Djamila Bouhired et autres héroïnes de la Bataille d'Alger. Arrêtée par les parachutistes le 25 août 1957, elle sera torturée à l'école Sarrouy, dans le quartier de Soustara (Alger), puis incarcérée dans plusieurs prisons en France après avoir été condamnée à la perpétuité à l'âge de 19 ans. Nièce du Commandant Azzedine, de son vrai nom Rabah Zerrari, un des responsables de l'ALN, elle verra son père disparaître à jamais durant la grève des huit jours, lors de laquelle il a été arrêté et torturé par les parachutistes. Zhor Zerrari avait gardé de lourdes et invalidantes séquelles des suites des supplices qu'elle a eu à endurer lors de la "question" que lui faisaient subir ses tortionnaires agissant sous les ordres directs du général Schmitt, toujours en vie. "Je continue, disait-elle, à endurer des douleurs au quotidien. Ma vie en a été gâchée". Zhor souffrait depuis presque cinquante ans de pertes d'équilibre, de violentes douleurs à la colonne vertébrale, aux membres supérieurs et inférieurs, lesquelles entraînaient des chutes brutales et des pertes de connaissance. Elle a été également écrivain et journaliste. Nom Adresse email