Peut-être même plus que cela, pour nous autres, les usagers de la route, entre M'Chedellah (Bouira) et Béjaïa-ville. 90 km de bouchon, tous les jours, du matin à très tard le soir. Pas moins de 5h pour les plus chanceux pour parcourir ce tronçon. Que dire de plus après tout ce qui a été écrit, à ce sujet. Béjaïa est envahie par les amoureux de la mer. Des files et des files de voitures immatriculées 16 (et autres wilayas), pare-choc contre pare-choc, s'ajoutent aux milliers de véhicules (légers et lourds) qui empruntent ce tronçon. La minuscule RN26 n'en peut plus. Elle s'écroule et nous autres, avec. Où êtes-vous Messieurs les (i) responsables ? Sortez de vos bureaux, bien frais et allez voir ce qui se passe dehors, parfois même devant vos fenêtres. Messieurs les maires, les chefs de daïra, les brigadiers de gendarmerie, les commissaires de police, le wali, sortez et soulagez un peu le pauvre citoyen. Vous en avez l'entière obligation, étant payés pour cela. Faites le minimum, en attendant la "probable autoroute". Restituez la chaussée aux automobilistes. Elle est squattée par les vendeurs de fruits et légumes sur toute la longueur du tronçon (surtout à Chorfa dont le maire semble totalement indifférent). Elle est prise par les stationnements anarchiques. Elle est pleine de pseudos ralentisseurs et de divers obstacles gênants. Les bouchons sont accentués par ces chauffards qui empruntent les accotements de droite et même de gauche, sans aucune peur d'être inquiétés. Les gendarmes et les policiers (dont nous respectons le corps) ne font pas grand-chose pour ne pas dire qu'ils compliquent la situation lorsqu'il leur arrive d'intervenir. On les voit rarement et leurs prestations sont très médiocres. Ils se mettent à l'ombre et admirent la situation. Hier, j'ai eu à faire 20 km en 1h30 et le grand bouchon semble être de plus en plus dense. J'ai eu à rebrousser chemin alors qu'il me restait encore 25 km à faire pour être à un rendez-vous important. Aujourd'hui, il m'a fallu 45 minutes pour faire moins de 10 km (Tazmalt-Raffour).La situation est absolument identique dans le sens inverse (Béjaïa-Maillot). Encore une fois tant pis pour moi (et pour d'autres) qui continue à en pâtir et rater des rendez-vous. Il ne reste plus que de continuer à résister à ce malheur qui semble se prolonger sur la Kabylie alors que, ce jour même, des tronçons d'autoroute sont soit lancés, soit tout simplement inaugurés, un peu partout sur le territoire national par le ministre des Travaux publics. Monsieur le Premier ministre, vous semblez ignorer totalement la situation de la RN26 pendant que, lors de votre visite à Jijel, vous souhaitez un rapide achèvement des travaux du port de Djen Djen, port d'une grandeur méditerranéenne, selon vous. Vous avez l'air d'ignorer que pour aller vers ce port, il faudra emprunter cette "fameuse et infernale" RN26. Imaginez un peu, Monsieur le Premier ministre, le chaos qui en découlera. N'est-ce pas ici : mettre la charrue avant les bœufs. Pauvre de nous lorsque ceux qui sont censés devoir améliorer notre situation quotidienne sont absents et vaquent plutôt à leurs occupations préférées : les affaires. Vous êtes indignes de la confiance placée en vous et vous êtes nuls lorsque nous voyons ce que vos semblables, dans les pays occidentaux, accomplissent comme travaux, en faveur de leurs administrés. Je sais pertinemment que ce papier n'apportera rien mais... sait-on jamais. Que Dieu soit avec nous. Mohand-Saïd At Moussa Un citoyens indigné Nom Adresse email