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L'incendie a ravagé deux usines et un dépôt
Les enquêteurs sur une piste criminelle
Publié dans Liberté le 29 - 08 - 2013

Les flammes ont dévasté près de 9 000 mètres carrés. Les gendarmes ont été prévenus par un citoyen qui a vu une couche de fumée sortir des usines. Le propriétaire de la fabrique d'où est parti l'incendie n'est pas assuré.
L'incendie, qui s'est déclenché lundi dernier, à 15h, dans l'usine de fabrique de chaises en plastique, non encore opérationnelle, et la villa du propriétaire, et qui s'est propagé pour toucher une usine en fonction de produits cosmétiques et un grand dépôt de ces mêmes produits, a provoqué d'énormes dégâts matériels.
Hier, lors d'un point de presse, le commandant de compagnie de la GN de Chéraga, Walid Zaâboub, a révélé qu'une enquête judiciaire a été officiellement ouverte sur instruction du procureur de la République pour déterminer l'origine de ce sinistre et situer les responsabilités des uns et des autres.
Cet incendie, qui s'est déclenché dans la localité de Sidi-Hassan, à Chéraga, à proximité de Naftal, a dévasté plus de 9 000 mètres carrés de superficie et a provoqué un géant écran de fumée dans le ciel de la capitale. Selon les premiers éléments de l'enquête de la GN, le feu s'est déclenché à 15h. "Nous avons été contactés par un citoyen via le numéro vert 10 55 pour nous signaler une fumée dense qui se dégageait de ces usines. Immédiatement, nous avons réagi et nous avons déployé un énorme dispositif pour boucler les lieux et fluidifier la circulation routière afin de faciliter l'intervention des sapeurs-pompiers", a expliqué M. Zaâboub, chargé de l'enquête et appuyé par les experts du département incendies et explosions de l'Institut national de la criminologie et de la criminalistique (INCC-GN) de Bouachaoui.
La scène du crime bouclée
Ces derniers sont également assistés par des techniciens spécialisés des scènes de crime afin d'effectuer des prélèvements et des indices qui permettraient d'avancer dans l'enquête.
M. Zaâboub a également indiqué que tous les personnels de Naftal ont immédiatement été évacués dans des bus réquisitionnés pour la circonstance, car les flammes ravageuses menaçaient d'avancer vers l'immeuble attenant à ces usines et au dépôt de produits cosmétiques.
À la question si d'autres éléments ont émergé, le conférencier a précisé que les propriétaires de ces usines ont été entendus au même titre que plusieurs autres témoins. Et si l'usine de chaises en plastique a enregistré 15 milliards de dégâts, notre interlocuteur n'a pas révélé les pertes financières de l'autre usine touchée suite à ce sinistre. Car, dit-il, le propriétaire est en train d'inventorier toutes ses structures et son dépôt.
Toutefois, révèle M. Zaâboub, le propriétaire de l'usine d'où s'est déclenché l'incendie, ne possède pas une assurance. En ce sens qu'à la question "si les gendarmes enquêteurs privilégient une quelconque piste ?", M. Zaâboub dira : "nous privilégions toutes les pistes, y compris la piste criminelle. Nous n'écartons aucune probabilité dans ce genre d'affaires." Intervenant lors de la même conférence, Zoubir Maâriche, de la direction de la Protection civile d'Alger, raconte : "À 15h09, les sapeurs-pompiers sont déjà avisés et à 15h15, plus de 30 camions anti-incendie, 3 échelles mécaniques, les services des urgences et des ambulances ainsi que tous les moyens techniques sont déployés sur les lieux."
Qui veut accuser les sapeurs-pompiers ?
L'opération sera supervisée par le colonel Mustapha Lahbiri, patron de la Protection civile, apprend-on aussi. Aux accusations dont ont fait l'objet les sapeurs-pompiers quant à leur retard dans l'intervention, M. Maâriche répondra tout de go : "Nous sommes intervenus six minutes après l'incendie. Si ces accusations proviennent de citoyens, qu'ils s'assument. Si elles émanent d'un des propriétaires ou des victimes, qu'ils l'assument également ! En revanche, nous tenons à remercier les responsables de Naftal qui ont mis à notre disposition les bouches anti-incendie, et aussi les gendarmes qui ont travaillé d'arrache-pied pour nous aider et nous faciliter la tâche." M. Maâriche révélera, en revanche, que l'entreprise d'où est parti le feu n'est pas dotée d'outils de sécurité adéquats pour faire face aux sinistres de ce genre. Notre interlocuteur dira que l'incendie sera circonscrit après 5 heures de lutte, car tous les produits qui s'y trouvaient étaient inflammables. Mais le risque immédiat demeure dans l'effondrement des murs et des ateliers touchés par les feux.
Sur les lieux du sinistre, où nous nous sommes rendus hier, la désolation est totale.
Il ne restait presque rien, sinon des braises encore vives sur des produits non encore consumés. Dans les alentours, les experts de l'INCC continuaient de photographier les scènes du crime et d'effectuer de prélèvements. Les lieux sont bouclés. L'enquête avance doucement, mais sûrement, et les prochains jours nous en diront un peu plus.
F B
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