Les élèves de l'école primaire Moussa-Ziri, dans la commune de Bendaoud, à 70 kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, n'ont pas rejoint les bancs de l'école, comme des centaines d'autres dans la région des Bibans. Pour certains, c'est la surcharge des classes qui en est la raison, ou encore la dégradation et la dangerosité des établissements. Dans d'autres établissements, c'est le manque d'enseignants qui retarde l'accueil des élèves pour quelques jours, le temps de trouver des vacataires. "Avec les départs en retraite, plusieurs établissements se trouvent sans encadrement pédagogique", déclare un syndicaliste. En effet, le concours de recrutement d'enseignants lancé le mois passé par la tutelle à travers le pays n'a pas eu lieu à Bordj Bou-Arréridj. Selon nos informations ce serait dû à une mauvaise gestion du secteur. Pour combler ce vide, les responsables du secteur devaient faire appel aux vacataires. En plus de la surcharge des classes, le manque d'encadrement compétent et la mauvaise gestion du secteur, c'est une autre année scolaire qui risque d'être hypothéquée sans un changement rapide à la tête de la direction de l'éducation de Bordj Bou-Arréridj. "On ne gagne jamais avec une équipe qui a une stratégie perdante", disent les Bordjiens. "D'ailleurs c'est ce qui justifie la chute libre des résultats scolaires obtenus ces 2 dernières années", précisent-ils. Nom Adresse email