La cinquième édition du Festival culturel international de musique symphonique débutera jeudi 12 septembre et durera jusqu'au 19 du mois en cours. Elle se tiendra au palais de la culture Moufdi-Zakaria. Une conférence de presse a été organisée à cet effet, hier matin à l'Insm (Institut national supérieur de musique) d'Alger. Elle a été animée par Abdelkader Bouazzara, commissaire du festival, Karima Bouchtout, directrice de l'institut, et le maestro Hacen Larbi, qui chapeautera le festival. Cette nouvelle édition accueillera vingt pays (Afrique du Sud, Allemagne, Autriche, Chine, Espagne, Finlande, France, Italie, Japon, Mexique, Pologne, Russie, République tchèque, Syrie, Suède, Tunisie, Turquie, Ukraine, et pour la première fois la Belgique). La République tchèque sera l'invité d'honneur de cette nouvelle édition. Lors de la conférence, le commissaire du festival a présenté le programme et expliqué le choix de la République tchèque comme invité d'honneur, en indiquant : "La République tchèque reste un lieu de pèlerinage pour les musiciens du monde entier." Outre le spectacle, le festival tend à former les jeunes, en organisant des master class et des ateliers avec la chorale nationale au profit des chanteurs lyriques, étudiants et choristes. Cette édition s'annonce chargée. L'ouverture sera algéro-tchèque. Dirigée par le maestro Hacen Larbi, la soirée inaugurale sera marquée par la prestation de la soprano Ami Nakamura, la mezzo-soprano Inès Berlet et le baryton Yann Toussaint. Ils interpréteront des œuvres de Bizet, Berlioz, Delibes et Offenbach. Airs de Kabylie de S. A. Belli, le 4e mouvement de la Symphonie du Nouveau Monde de Dvorak et La Flûte enchantée de Mozart seront également au programme de la première soirée. D'origine algérienne, Hacen Larbi – lauréat de concours internationaux – étudie le piano et le cor avant d'entrer au CNSMP (Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris), où il obtient cinq prix et y achève son cursus par deux troisièmes cycles. Porteur de projets innovants, il valorise l'accès à l'art dans une logique de réduction des inégalités. En plus de l'orchestre national d'Alger, Hacen Larbi a dirigé de nombreux orchestres dans le monde, dont l'orchestre du Festival Bartok de Budapest, l'orchestre de Hiroshima, l'orchestre philharmonique de Hanoi, l'orchestre symphonique de Berlin et le Paris Chamber à l'opéra comique au Muzikverein de Vienne ainsi qu'au Carnegie Hall à New York. En outre, des hommages seront rendus à de grands musiciens algériens qui ont "sacrifié" beaucoup de choses pour l'amour de la musique et de l'Algérie. Le trompettiste Hassan Rouis et le flûtiste Djamel Ghazi en font partie. Par ailleurs, la soirée de clôture, prévue le 19 septembre, verra une fusion d'ensembles se créer. Un orchestre multinational, composé de musiciens algériens, sud-africains, ukrainiens, chinois, japonais, mexicains, russes, suisses, syriens, suédois et turcs, sera dirigé par le chef d'orchestre ukrainien Volodymyr Sheiko. F. Y .N Nom Adresse email