La décision du procureur de la République près la cour de Constantine concernant la mort "suspecte" de deux femmes, lundi dernier, aux urgences médicales d'Ibn-Badis, est attendue cette semaine. Une plainte a été déposée par les époux des deux défuntes, motivée par une lettre remise par un médecin aux urgences médicales du CHU, dans laquelle ce dernier demande au procureur d'autoriser une autopsie sur les corps des deux femmes pour déterminer les causes du décès. "Cette lettre a provoqué en moi des doutes sur les causes de la mort de ma femme", nous a déclaré, hier, M. Debach, conjoint de l'une des victimes. Tout en ajoutant qu'il a déposé une plainte le même jour où sa femme est décédée, au 4e arrondissement de la sûreté urbaine, accusant le staff médical qui a pris en charge son épouse lors de son admission à la maternité de Sidi-Mabrouk, le 21 août dernier, de négligence professionnelle. "Quand on s'est présenté une deuxième fois à la maternité, l'équipe de garde a transféré ma femme en urgence au CHU Ibn-Badis où elle a rendu l'âme", raconte M. Debach. Le directeur du CHU Ibn-Badis, M. Rouabhi a, pour sa part, tenu à nous préciser que l'autopsie a été pratiquée le lendemain du drame, et le rapport établi par le médecin légiste et transmis au procureur de la République. "Les médecins du service de réanimation médicale du CHU m'ont confirmé que le décès est dû à une surdose de methotrexate, un médicament prescrit par le médecin traitant à une des patientes qui présentait une grosses extra-utérine", explique notre interlocuteur. S B Nom Adresse email