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Il est l'un des doyens de la peinture algérienne
Rezki Zerarti exposera bientôt à Oran
Publié dans Liberté le 16 - 09 - 2013

Rencontré chez son ami galeriste, l'artiste nous a raconté quelques étapes et autres rencontres durant sa longue carrière. Il s'arrêtera, notamment, sur les présidents de la République à qui il a serré la main, comme Ben Bella qui était présent à son premier vernissage, en 1964, Boumediène qui lui a remis un premier prix en 1972, ainsi que Bouteflika, alors ministre des Affaires étrangères, qui lui a acheté un de ses tableaux.
De passage à Oran, chez son ami et galeriste Moussa Mediène, l'artiste peintre Rezki Zerarti, l'un des doyens et des plus cotés des peintres algériens, reviendra pour Liberté sur son parcours est atypique, aux antipodes des carrières tracées au saut du berceau et des voies faciles pour rallier la postérité. Rezki Zerarti a 75 ans, et c'est presque amusé qu'il jette un regard par-dessus son épaule pour entendre dire Jean Sénac de lui, lors de ses toutes premières expositions postindépendance, qu'il est l'"une des révélations artistiques de l'indépendance (...) un peintre dont la vision enrichit notre patrimoine, mais aussi la démarche esthétique actuelle".
En visite à Oran où il a déjà exposé en mars 2011, à la galerie d'arts Lotus, âmmi Rezki, comme l'appellent affectueusement ceux qui tombent sous le charme de son humilité, s'apprêtent à exposer prochainement, dans une ville qui se meurt artistiquement, une centaine de ses œuvres choisies dans le temps. Une rétrospective de son talent qui s'est exercé depuis 1962 jusqu'à nos jours et des toiles qui l'ont amené à croiser sur son chemin des noms d'illustres personnalités algériennes qui ont fait l'histoire.
Il évoquera, non sans plaisir, Mehri, Benyahia, Mahroug ou encore Cherif Belkacem comme autant de politiques qui l'ont encouragé ou acquis une de ses toiles. Il s'arrêtera également sur les présidents de la République à qui il a serré la main, comme Ben Bella qui était présent à son premier vernissage, en 1964, à la galerie 54 de la rue d'Isli. Boumediène lui remettra un premier prix en 1972, alors que Bouteflika, ministre des Affaires étrangères à l'époque, lui achètera un de ses tableaux. Ecouter Rezki Zerarti, c'est encore croiser d'illustres artistes au détour de ses phrases.
Khada, Mesli, Khodja, Bouzid, pour ceux qu'il apprécie, notamment, sans pour autant rentrer dans les détails de sa brouille avec Issiakhem qui le "regardait de haut". Subtile mélange entre le réalisme et l'abstrait, sa peinture se veut répondre à l'actualité nationale et internationale qui semble être sa première muse.
Autodidacte, fils du pauvre, il exhume les parfums de la terre natale qu'il explore dans ses différentes toiles, où couleurs chaudes et formes généreuses se bousculent pour créer un univers propre à l'artiste.
Zerarti avoue préparer lui-même ses toiles et ses couleurs en leur ajoutant de l'huile d'olive, un ingrédient qui permet de donner plus de reflets dans ses œuvres. Pour l'histoire, un tableau vendu par Rezki Zerarti, dans les années 1960, à une centaine de dinars, a été cédé, en novembre 2011, dans une vente aux enchères, à quelque 8500 euros. Rappelons que M. Zerarti est né le 24 juillet 1938 à Béni Attar en Kabylie et qu'il a pris des cours de peinture en 1959 à Aix-en Provence.
Il expose pour la première fois, en groupe, en 1963, à la salle Ibn Khaldoun. Il obtiendra le premier prix à l'occasion du 10e anniversaire de l'indépendance et le deuxième prix au 25e hommage à la Révolution du 1er novembre 1954. Un livre lui a été consacré, écrit par Boukhalfa Mammeri aux éditions Aglaë.
Saïd Oussad
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