L'attaquant de la sélection nationale, Islam Slimani, estime que même s'il n'est pas titulaire avec son club du Sporting Portugal, cela ne l'empêche pas de redoubler d'effort pour rester compétitif et servir comme il se doit la sélection nationale : "Je bosse quotidiennement pour gagner une place de titulaire", affirme Slimani lors d'une intervention sur les ondes de la Radio nationale et d'ajouter : "Nous sommes à la 5e journée, je dirais que pour un début, ça marche bien", avant d'enchaîner : "J'ai quitté le championnat national pour un grand club, le Sporting Lisbonne, je suis dans le vrai professionnalisme où j'ai découvert beaucoup de choses, à savoir une nouvelle méthode de travail. Quand je parle du travail, c'est par rapport aux moyens et le matériel utilisé lors des entraînements et la préparation et aussi les moyens de récupération." Pour ce qui est de l'adversaire du match de barrage, l'ex-attaquant du Chabab avoue que face au Burkina Faso, les chances de se qualifier au Mondial sont intactes : "Contre le Burkina, la qualification reste jouable même s'il s'agit du finaliste de la dernière CAN. Ce qui est sûr, c'est que nous allons tout faire pour aller au Brésil", dira-t-il. Les Verts ont déjà eu l'occasion d'affronter cette équipe des Etalons du Burkina Faso, il y a quelques mois en amical. Pour Islam Slimani, la double confrontation des mois d'octobre et novembre prochains sera complètement différente. "Ce sera différent de ce que nous avons vécu en match amical. Jouer pour une qualification au Mondial est une autre paire de manches", explique Slimani. Le souci du sélectionneur national avant cet important rendez-vous, est le manque de temps de jeu chez certains éléments de la sélection nationale, et c'est le cas d'ailleurs d'Islam Slimani qui ne joue pas régulièrement avec son club au Portugal. Pour l'ex-joueur de la JSM Chéraga, la motivation sera au rendez-vous et comblera le manque de temps de jeu : "Maintenant, nous sommes appelés à disputer un match de barrage aussi décisif qui soit, il ne faut pas chercher des prétextes. Il faut se donner à fond et surtout ne pas se cacher derrière l'alibi du manque de temps de jeu", explique-t-il et d'ajouter : "Je redouble d'effort lors des entraînements pour avoir la forme qu'il faut, et nous sommes tout le temps en contact avec le coach national. Même si je ne joue pas souvent, je vais me surpasser face au Burkina Faso". Slimani, qui a eu déjà l'occasion de marquer un but sur la pelouse du stade du 4-Août de Ouagadougou face au Mali lors du précédent tour des qualifications au Mondial, reviendra le 12 octobre prochain sur ce même terrain qu'il qualifie d'impraticable. "La pelouse du stade de Ouaga est presque impraticable. Elle nous a joué un mauvais tour lors de la rencontre disputée contre le Mali". A I Nom Adresse email