Le Conseil des participations de l'état a approuvé, le 25 septembre, l'accord d'association pour la création d'une société en partenariat détenue à hauteur de 51% par Sonelgaz et à 49% par une filiale de General Electric (GE Industrial) pour la réalisation et l'exploitation d'un complexe industriel de fabrication des blocs de puissance. "Le partenaire a été retenu dans le cadre d'un appel d'offres international restreint aux fabricants et portant sur la fourniture de 24 turbines à gaz (TG), de 12 turbines à vapeur (TV), de 36 alternateurs et systèmes de contrôle-commande associés dans lequel les soumissionnaires avaient obligation de s'engager à réaliser – en partenariat avec Sonelgaz – un complexe industriel pour la fabrication des turbines à gaz, turbines à vapeur, alternateurs et systèmes de contrôle-commande constituant les blocs de puissance", souligne le groupe Sonelgaz dans un communiqué. Le complexe industriel, indique Sonelgaz, "va générer plusieurs centaines d'emplois directs et plusieurs milliers d'emplois indirects". Le groupe Sonelgaz précise que "ses nouveaux statuts lui confèrent la mission de développer toute activité ayant un lien direct ou indirect avec les industries électriques et gazières et pouvant engendrer un intérêt pour le groupe". Aussi, suivant la politique nationale en matière de développement industriel de l'Algérie, la stratégie adoptée par Sonelgaz "consiste en la mise en œuvre d'une série de projets industriels en partenariat, basés sur la valorisation des ressources locales et les avantages comparatifs dont jouit notre pays". Sonelgaz entend développer une industrie nationale chargée d'assurer la fourniture des équipements destinés au secteur de l'énergie électrique mais aussi de promouvoir l'intégration nationale dans les domaines de la recherche, de l'engineering et de la maintenance des ouvrages industriels et des systèmes d'information. Le groupe Sonelgaz rappelle que pour réduire la dépendance du secteur de l'énergie en matière de réalisation des infrastructures énergétiques et l'approvisionnement en équipements associés, il "a décidé d'abandonner d'ores et déjà le ‘clé en main' pour les postes et lignes électriques de haute et très haute tensions". Pour les centrales électriques, le "clé en main" sera abandonné progressivement dans l'objectif de domicilier la fabrication des équipements en Algérie. "La holding a adopté une stratégie d'intégration dont la mise en œuvre a déjà commencé par la décision prise de fabriquer les constituants de toute la chaîne de production d'électricité par les moyens nationaux", lit-on dans le communiqué. "La première étape a été franchie à l'issue de l'ouverture des plis des offres portant fourniture d'îlots de puissance associée à un engagement, dans le cadre d'une société en partenariat, à réaliser un complexe industriel de fabrication en Algérie de turbines à gaz, turbines à vapeur et des alternateurs ainsi que leur système de contrôle-commande", précise Sonelgaz. Dans une deuxième étape, il est attendu la réalisation, en Algérie, d'autres équipements essentiels, comme les chaudières, en partenariat ou par l'acquisition d'une licence de transformateurs de grande puissance ; mais aussi de créer une société spécialisée dans l'EPC (réalisation complète d'un projet), en partenariat, afin d'investir l'engineering de détails et d'approvisionnement qui permettra à l'avenir au groupe Sonelgaz de réaliser les centrales électriques en lots totalement décomposés. Cette décomposition des lots favorisera, par ailleurs, la fabrication locale de bon nombre d'autres composants. "La mise en œuvre de cette stratégie assurera la création de nouveaux emplois par la montée en puissance des petites et moyennes entreprises algériennes que Sonelgaz va appuyer pour la prise en charge de la totalité des travaux de génie civil, de montage des centrales électriques de grande puissance et autres domaines de sous-traitance", estime Sonelgaz. M. R. Nom Adresse email