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Bush tance Ben Ali
États-Unis - Tunisie
Publié dans Liberté le 23 - 02 - 2004

Le chef de l’État tunisien s’est fait taper sur les doigts par l’Administration Bush, qui exige une démocratisation réelle de son régime.
Washington a apparemment pris en considération les remarques et les recommandations des organisations non gouvernementales demandant le respect des droits de l’Homme et la liberté d’expression en Tunisie. En recevant Zine El-Abidine Ben Ali, le locataire de la Maison-Blanche a mis l’accent sur la nécessité d’aller à des réformes démocratiques en Tunisie. Mieux, George Bush a poussé le bouchon plus loin en souhaitant la tenue d’élections libres dans ce pays. Ainsi, le président américain n’est pas allé de main morte avec son interlocuteur, qui ne s’attendait certainement pas à être accueilli de la sorte. C’est toute la gestion de la Tunisie par Ben Ali qui est remise en cause par les Américains. Pour Washington, Tunis est loin de constituer un régime démocratique à ses yeux comme tente de le faire croire le président tunisien. Certes, un accord portant sur l’encouragement des investissements a été signé entre les deux pays, mais c’est loin de répondre aux attentes tunisiennes. Le régime de Ben Ali espérait la signature d’un accord de libre-échange entre les deux parties, pour mieux profiter de la situation sur le plan économique, car il existe un profond déséquilibre entre Tunis et Washington dans les échanges commerciaux.
En effet, nos voisins de l’est, qui ont importé pour environ 427 millions de dinars tunisiens de produits US, n’ont exporté vers les États-Unis que pour 62 millions de dinars tunisiens en 2002. La Tunisie ne représente qu’un marché parmi tant d’autres pour les États-Unis, dont l’objectif clairement avoué est de traiter d’une manière globale avec un ensemble régional, que constitueront les cinq pays du Maghreb, et qui représente un marché potentiel de 70 millions de consommateurs. L’Amérique n’est point disposée à conclure des accords séparés avec chaque pays sur le plan économique, même si elle a accordé jusqu’à maintenant des privilèges à Rabat et Tunis, qui ne lui refusent rien. Le séjour de Zine El-Abidine Ben Ali n’aura pas été aussi fructueux qu’il le souhaitait. Pis, il s’est fait taper sur les doigts, particulièrement sur la question des libertés, alors qu’il ne cesse de clamer haut et fort que son régime est un véritable exemple de démocratie dans la région. Pour se maintenir au pouvoir, le nouveau maître de Tunis, qui s’était présenté comme le libérateur du peuple tunisien du joug de son prédécesseur Habib Bourguiba, n’a pas tardé à avoir recours à tous les subterfuges. Bâillonnant toutes les voix qui se sont élevées pour contester ses pratiques, Ben Ali a modifié les lois constituant une entrave à la pérennité de son règne à sa guise pour s’offrir d’autres mandats présidentiels. Cette manière d’opérer a certainement déplu à Washington, qui, même si elle n’a pas réagi promptement à cette période, n’a pas raté l’occasion de rappeler son invité à l’ordre. C’est désormais chose faite ! Ben Ali a intérêt à s’exécuter faute de quoi, il s’attirera les foudres de la Maison-Blanche.
K. A.


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