L'ancienne capitale du Titteri, comme à son accoutumée, s'est parée de ses plus beaux atours pour célébrer la fête de l'Aïd el-adha. En effet, la ville a connu des moments de grande piété durant la matinée de mardi, jour du sacrifice. Dès le matin, c'est par processions que les fidèles ont rejoint les nombreuses mosquées de la ville où ils ont accompli les prières rituelles et suivi les prêches consacrés à l'explication et à la portée du sacrifice. En effet, les imams ont tous rappelé l'injonction donnée au père des musulmans, le prophète Ibrahim, de sacrifier son fils. L'exécution de l'acte sacrifice n'a pu avoir lieu lorsque l'Archange Gabriel est venu du ciel, apportant avec lui un bélier du Paradis. Accolades et embrassades ont été échangées à l'issue de la prière et à la sortie des mosquées. Les signes de joie étaient visibles sur les visages des enfants et des adultes qui ont tous porté de beaux vêtements pour marquer l'événement. Des regroupements ont été observés à proximité des cités où les habitants ont organisé collectivement l'abattage de leurs bêtes, dans une ambiance d'entraide. C'est aussi dans la plus grande convivialité que les vœux entre les personnes ont été souhaités. Si les commerces étaient fermés dans la matinée, quelques uns ont ouvert juste après le rituel du sacrifice, à la grande satisfaction de leur clientèle. Bémol en cette fête : le manque de pain et de lait dans de nombreux quartiers où les épiceries et magasins n'ont pas été approvisionnés depuis la veille. La situation s'est prolongée au 2e jour de l'Aïd, mettant en difficulté de nombreux foyers qui ont dû recourir à la préparation de plats de substitution. À cela s'ajoute l'immobilisation des transports collectifs qui n'ont pas assuré le service, laissant des voyageurs, contraint de faire des déplacements pour moult raisons, sur le carreau. M. E Nom Adresse email