Outre l'amélioration des conditions de travail, ils réclament le paiement de primes de rendement, de contagion et de garde. Une trentaine de médecins résidents de la maternité de Sidi Mabrouk (ex-les Apôtres) a tenu, hier dans la matinée, un sit-in à l'intérieur de l'établissement pour exprimer des revendications essentiellement socioprofessionnelles. Des porte-parole des protestataires nous ont expliqué qu'après plusieurs tentatives (depuis juin dernier), les résidents se sont conformés cette fois-ci à la loi en déposant un préavis de grève, et à l'unanimité ils ont décidé d'entamer un mouvement de grève illimitée à partir d'hier. "Outre les salaires de septembre et d'octobre qui sont arrivés en retard, nous réclamons le paiement de primes de rendement, de contagion et de garde que nous n'avons pas encore encaissées. Mais ce que nous dénonçons le plus, ce sont nos conditions de travail déplorables à l'intérieur du bâtiment, telles que l'hygiène et l'état des sanitaires. Il y a également une surcharge du nombre des patientes, car en moyenne la salle d'accouchement accueille une trentaine de femmes par jour. Résultat : nous sommes obligés de placer les femmes par terre. Cela sans parler du manque de moyens et d'équipements", déplore une résidente que nous avons interrogée. En fin de matinée, la direction de l'établissement s'est réunie avec des représentants des résidents, une rencontre à l'issue de laquelle le directeur leur a promis que les primes de rendement et de garde seront perçues avant le 31 novembre. Quant aux conditions de travail et d'hygiène, le directeur leur a expliqué que cela ne relève pas de ses compétences et qu'il faudrait plutôt voir avec le ministère de la Santé, seul habilité à trouver des solutions. Notons qu'en début d'après-midi et malgré la réunion de travail tenue avec l'administration, les résidents n'avaient pas encore pris la décision de suspendre leur grève. Le service minimum a été, toutefois, assuré à travers des permanences. D B Nom Adresse email