Le centre des Conventions d'Oran (CCO) abrite, depuis hier, et ce, jusqu'au 30 octobre prochain, la 4e édition du Salon international des énergies renouvelables, des énergies propres et du développement durable (ERA-2013), qui semble vouloir s'ancrer durablement dans la capitale de l'Ouest. Pour les organisateurs de l'évènement, cette édition devrait marquer le signe d'un pas plus volontaire pour le développement des énergies renouvelables avec cette ambition de "contribuer à l'effort national de sensibilisation autour de ce secteur porté par le programme national de développement des énergies renouvelables". Ainsi, ce sont quelque 90 exposants, côté algérien, qui ont tenu à être présents, dont nombre d'organisations et d'institutions publiques, des centres de recherche et de développement dans le domaine des énergies renouvelables, alors que du côté des étrangers, on note là encore une forte participation françaises et d'autres pays européens, dont l'Allemagne, la Pologne ou encore l'Italie. Si les grands groupes du secteur de l'énergie sont bien présents en donneurs d'ordres et porteurs du programme de développement des énergies renouvelables en Algérie, la présence renforcée de centres de recherche, d'universités comme l'Usto dénote d'une nouvelle démarche. Aujourd'hui, les énergies renouvelables peuvent se développer, certes, grâce à l'implication et la volonté politique des pouvoirs publics, mais aussi et surtout par l'émergence d'innovation et de savoir-faire local, à même de trouver des espaces d'application. Pour ce qui est des nombreux exposants étrangers, ils affichent leur volonté "d'ouvrir des parts de marché et de développer des partenariats", avec le souci de faire valoir leurs produits comme les spécialistes d'aérogénérateurs, des installations dites de "cogénération" pour la production simultanée d'électricité et de chaleur à partir du gaz naturel, ou encore les panneaux solaires et voltaïques dernière génération. Mais pour l'une des représentantes de l'unité de développement des équipements solaires en Algérie, qui a mis en place des partenariats et des conventions avec Naftal, ou encore des projets à développer dans la ville de Tipasa, le secteur industriel reste à la traîne, et d'estimer que c'est aux collectivités locales de s'investir : "Le secteur industriel ne voit que le coût de cette énergie, il vaut mieux médiatiser. Quand on parle d'énergies solaires, on ne voit que les grandes installations solaires, mais il est possible et plus bénéfique d'intégrer les énergies renouvelables dans les villes et sensibiliser les collectivités locales aux économies vertes." à noter qu'en marge de ce salon, des conférences seront données autour des questions sur l'efficacité énergétique au niveau du BTPH, de l'assainissement, ou encore le développement durable. D. L Nom Adresse email