Jusqu'au 6 novembre prochain, se tiendra, dans la wilaya de Khenchela, la 6e édition de ce festival inscrit sous le slogan "La chanson et l'identité". Tout au long de ces journées, un large programme a été élaboré sur la richesse et la diversité de ce patrimoine immatériel. La 6e édition du Festival local de la musique et chanson chaouies, qui se déroule dans la ville de Khenchela jusqu'au 6 novembre, a vu une levée de rideau plutôt réussie. Le commissaire du festival et directrice de la culture de la wilaya de Khenchela, Mme Tahrat Sabiha, nous a indiqué à propos de cette 6e édition, dont le thème s'inscrit sous le slogan "La chanson et l'identité" : "Nous avons décidé de ne pas nous contenter d'un aspect festif de cette rencontre." Et d'ajouter : "Le chant, la chanson et la musique chaouis méritent beaucoup plus, vu la richesse et la diversité de ce patrimoine immatériel qui attire notre plus grande attention." En marge des soirées organisées qui verront la participation d'une vingtaine de groupes et artistes chaouis, "nous avons innové à cette occasion en lançant, et pour la première fois, un volet compétition dans le chant qui sera supervisé par des spécialistes et musiciens et professeurs de musique". Il y aura aussi des ateliers sur la chanson chaouie et la chanson et musique amazighes d'une manière plus globale. L'ouverture, qui s'est tenue le 1er novembre dernier, a été marquée par une chorégraphie réalisée par Mme Habesse. Des spécialistes en patrimoine immatériel, des conservateurs et anthropologues sont invités à ce rendez-vous annuel, car le souci majeur reste la protection, la sauvegarde et la promotion de la chanson chaouie. Un concours sera réservé exclusivement au chant chaoui, qui aura lieu à la Maison de la culture de Khenchela. "D'autres catégories artistiques seront invitées à se produire lors de cette manifestation, et ce, en prenant en considération la diversité du public", ont indiqué les organisateurs. La première responsable de la culture de la wilaya de Khenchela et ses collaborateurs souhaitent voir la collaboration de toute le monde, en particulier des médias qui, hélas, accordent peu d'intérêt aux manifestations qui se déroulent à l'intérieur du pays et qui n'ont pourtant rien à envier à ce qui se passe au Nord. L'absence de certains noms connus de la chanson chaouie à cette rencontre a été justifiée par le budget fixé par la tutelle, car le cachet demandé par les artistes dépasse les moyens du festival. La première soirée, qui s'est déroulée avant-hier en plein air, a vu la présence d'un public fort nombreux, malgré le froid. Les troupes folkloriques, à l'exemple des Rahaba de Tamza, de la troupe Aïssaoua de Constantine et de la troupe de Nahgar, ainsi que les jeunes chanteurs Hailm, Adel, Azziz Tanina (de Tizi Ouzou) ont réussi à capter les nombreux présents. Cette première soirée s'est clôturée avec la prestation de Massinissa qui a fait danser ses fans toute la nuit. R H Nom Adresse email