La mission de ce conseil est de définir les grands axes en matière de santé et de proposer en conséquence les mesures à même de promouvoir la culture du service public de santé. Être bien reçu aux urgences, orienté convenablement, recevoir les soins à temps, ne pas souffrir des pannes fréquentes des équipements et appareils, bref, repartir satisfait de la prestation du service public. De prime abord, cela relèverait de l'utopie lorsqu'on sait dans quelles conditions sont traités les citoyens dans nos hôpitaux. Dans l'air du temps ou réelle volonté politique, tout semble vouloir dire que le moment est venu pour assurer au quotidien des Algériens un minimum de confort et de dignité. La santé qui, faut-il le rappeler, est l'un des secteurs les plus étouffés par la bureaucratie, annonce la couleur pour combattre ce fléau à travers la mise en place du Conseil de la réforme sur l'évaluation de la gestion du service public de la santé, institution créée par l'arrêté n°123 du 28 octobre 2013. L'installation a été faite hier par le SG du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelhak Saihi, qui s'est excusé de la défection du ministre Abdelmalek Boudiaf, appelé en dernière minute par M. Sellal. Ce conseil, présidé par le SG, est composé de huit directeurs représentant différentes branches de la santé (services et réforme hospitalière, promotion de la santé, pharmacie et équipements de santé, réglementation, ressources humaines, formation et systèmes informatiques), ainsi que 22 personnes triées sur le volet du corps médical, paramédical, des psychologues cliniciens et des directeurs de CHU, EHS et DSP. On peut citer, au passage, les professeurs Grangaud, Kacha, Benharkat et Belmihoub Mohamed-Cherif. La mission de ce conseil est de définir les grands axes du service public en matière de santé, particulièrement la situation de ce dernier au plan qualitatif, et de proposer, en conséquence, les mesures à même de promouvoir la culture du service public de santé, d'améliorer son fonctionnement, de concevoir les voies et moyens de servir les établissements publics de santé et concevoir aussi des projets de textes législatifs visant une meilleure prise en charge du malade. Comme il est demandé aux membres de ce conseil d'apporter leur concours en tant que spécialistes de terrain par des propositions de mesures d'efficacité concernant l'hygiène hospitalière, l'accueil des malades, l'amélioration des conditions de prise en charge dans les urgences et des services de maternité, la gestion des produits pharmaceutiques et la rationalisation des équipements. Le volet finances, qui reste le nerf de la guerre fera, quant à lui, l'objet d'un suivi avec, notamment, la tenue de la comptabilité, des registres et des inventaires. Ledit arrêté rappelle que ce conseil a la latitude de faire appel à toute personne pouvant l'assister dans ses travaux et auditionner, selon les dossiers ouverts, les personnes ressources et les professionnels de la santé. À noter que le SG a rassuré, lors d'un point de presse tenu en marge de l'installation dudit conseil, que les cas de malaria enregistrés ces derniers jours sont correctement pris en charge par les services de santé et que le vecteur est pratiquement maîtrisé. A F Nom Adresse email