Qui peut dire avec exactitude le nombre de cas de malaria enregistrés en Algérie et plus particulièrement à Oran ? En effet, les services infectieux des structures hospitalières comme le CHUO ont dû faire face à pas moins de 7 cas de personnes qui présentent les symptômes de malaria et qui sont toutes des supporters de football ayant fait le déplacement au Burkina Faso. Après les deux premiers cas officiels à Oran, qui ont été révélés jeudi dernier, jour même de la visite du ministre de la Santé à Oran, des sources hospitalières parlent de 7 nouveaux cas qui devraient être confirmés et pris en charge. Un directeur central du ministère avait reconnu du bout des lèvres les nouveaux cas, en utilisant la formule : "Nous n'avons pas eu de notification de nouveaux cas." Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y en a pas. Mais plus grave que cet arithmétique des cas, des voix s'élèvent pour pointer du doigt des défaillances, comme l'indisponibilité des médicaments à Oran, notamment des comprimés à prendre comme prophylaxie. Et ce n'est que ces jours-ci que les services hospitaliers ont été destinataires d'une quantité de boîtes d'injections pour le traitement des cas les plus graves. Par ailleurs, sur un autre plan, les médecins prédisent une multiplication des cas dans les jours à venir expliquant que la durée d'incubation de la maladie est d'une vingtaine de jours. Autre question à soulever : les supporters ont-ils été informés qu'en plus de la vaccination, ils devaient suivre un traitement de prophylaxie par la prise de médicaments après le retour ? Rien n'est moins sûr ! Nom Adresse email