Le manager général du Mouloudia d'Oran, Haddou Moulay et celui à qui on prête au sein du club les prérogatives de directeur technique, Djebbour Zakaria, ne passeront assurément pas leurs prochaines vacances ensemble. Une source autorisée a révélé, d'ailleurs, à ce sujet que le niet apposé par Haddou Moulay à Zakaria Djebbour au moment où celui-ci voulait pénétrer dans le vestiaire des Rouge et Blanc, pour s'entretenir avec le désormais ex-entraîneur Gianni Solinas, samedi avant le choc face à l'USM Alger, a détérioré grandement le peu de relations qu'entretenaient déjà les deux hommes.Mais si les initiés aux coulisses mouloudéennes savent, d'ailleurs, pertinemment que Haddou et Djebbour ne s'apprécient pas mutuellement, personne ne connaît, en revanche, les raisons qui poussent le président Youssef Djebbari à ne pas trancher ou à prendre position dans ce conflit ouvert. D'autant plus qu'il est de notoriété publique à Oran que Haddou est son plus proche collaborateur et son homme de confiance après qu'il eut découvert certains "trucs" que lui cachait Krimo Hassani, son réputé bras droit et conseiller, laissé depuis peu en rade. Outre le refus de Haddou Moulay de le laisser entrer au vestiaire, le désir de Djebbour d'assumer plus de responsabilités techniques a, en parallèle, été freiné au cours du dernier conseil d'administration de la SSPA-MCO. Alors qu'il a été proposé par Djebbari pour seconder le nouvel entraîneur Djamel Benchadli, un ancien joueur et membre influent du conseil a opposé son veto, indiquant préférer pour un tel poste d'adjoint un ancien de la maison comme Mecheri Bachir. Une proposition par la suite acceptée et officialisée.Le dossier n'est pas clos pour autant. Zakaria Djebbour, sur le niveau d'instruction et les compétences duquel personne au MCO ne trouve à redire, risque, toutefois, de se heurter à la volonté du duo Benchadli-Mecheri de ne rien céder de ses prérogatives.Connaissant le tempérament "indifférent" de Djebbari pour ce genre de problèmes, il est réellement à craindre qu'une telle guerre de "leadership technique" ne mine le vestiaire de l'intérieur ou n'ait des conséquences fâcheuses pour l'une des parties. Tout comme le refus de Gianni Solinas de laisser entrer le vice-président Larbi Abdelilah au vestiaire a fini par lui coûter un limogeage plus tôt que prévu... R B Nom Adresse email