Lors des débats, les différents intervenants ont dénoncé les entraves bureaucratiques et la législation en vigueur, jugée dépassée Sur initiative du wali et en collaboration avec l'UGEA, une rencontre a été organisée mercredi à la maison de la culture Ali-Zaâmoum de la ville de Bouira. Ils étaient plus de 200 personnes, représentant des entreprises de réalisation du bâtiment, des architectes et des bureaux d'études, à prendre part à cette rencontre. Réunion ayant pour objectif de briser les entraves bureaucratiques et inviter les entreprises à s'impliquer dans la réalisation des projets inscrits au titre des programmes quinquennaux 2004-2009 et 2010-2014. Le wali, N. Maâskri, a exhorté les différents intervenants du secteur du bâtiment à s'exprimer en toute objectivité sur les problèmes rencontrés afin de trouver les solutions adéquates. Solutions qui permettraient de booster le secteur, lancer les programmes inscrits et se préparer au prochain quinquennal (2015-2019). Arezki Herbi, président de l'UGEA de Bouira et membre de la tripartite, a mis en exergue les acquis enregistrés lors de la dernière réunion de la tripartite, telle l'amnistie fiscale et parafiscale. Il a mis l'accent sur la nécessité de la modernisation de l'outil de travail (centrales à béton, malaxeurs...) pour assurer une meilleure qualité de travail. Tahar Abbas de la CGP appelle les entreprises à abandonner l'esprit de l'entreprise familiale et s'inscrire dans le programme de mise à niveau financé par l'Union européenne. Abordant le sujet des projets inscrits en PSD, le DPSB présenta les projets des équipements publics non lancés, tel le secteur des forêts avec 200 hectares de reboisement en plus des 65 km d'ouverture de pistes. De même pour la santé avec trois hôpitaux (2 hôpitaux de 120 lits à Aïn Besem et M'chedallah) sans compter les polycliniques. Idem pour l'éducation avec plusieurs lycées, groupes scolaires et CEM aux côtés des aménagements et réhabilitation des structures existantes. Bachir Chabour, DG de l'OPGI, s'est félicité de la confiance et du travail d'équipe entre son secteur et l'UGEA, qui se sont traduits par la dissolution des entraves administratives et le lancement d'un programme de près de 3 000 logements durant le dernier semestre de l'année en cours. D'ailleurs, on compte pas moins de 6 555 logements sociaux locatifs réceptionnés. Pour le programme à lancer, il est de 1 520 logements. Les avis d'appel d'offres sont lancés pour 560 logements et les cahiers des charges sont en phase finale pour les 440 logements. Lors des débats, les différents intervenants ont dénoncé les entraves bureaucratiques et la législation en vigueur, jugée dépassée. En plus des lenteurs administratives, plusieurs intervenants ont souligné la lenteur dans le paiement des situations. Le problème des avenants a été soulevé. Situation qui se répercute négativement sur la trésorerie de l'entreprise, de même que l'augmentation des salaires sans qu'elle soit accompagnée par la révision de l'indice du prix de réalisation soulignée. Les représentants des architectes et bureaux d'études ont dénoncé leur "marginalisation" et se sentent comme le maillon faible de la chaîne intervenant dans la réalisation du bâtiment. Ils mettront en exergue le fait que leurs interventions arrivent toujours en dernier dans la signature des différents contrats, alors que des comptes leur sont demandés en cas de malfaçon dans la réalisation. L'index des honoraires a également été contesté. Pour ces architectes et bureaux d'études, le SMIG a été revalorisé à 120% alors que l'architecte est rémunéré sur la base de la loi de 2001. A. D Nom Adresse email