Le secrétaire général de l'Ugcaa, Salah Souileh, n'a pas pris de gants pour fustiger la politique abusive d'importation, lors de la rencontre régionale des cadres de l'Union des commerçants et artisans algériens. "On importe presque tout. Difficile d'accepter une facture de plus de deux millions d'euros d'importation de viande. Sommes-nous incapables d'assurer notre sécurité alimentaire en viande ? La règle 51/49 empoisonne l'investissement", s'insurge t-il, et d'ajouter : "Lors de la tripartite avec le Premier ministre Abdelmalek Sellal, l'Ugcaa a formulé plusieurs propositions au profit des commerçants, des artisans et à l'économie nationale". En fait, cette rencontre de sensibilisation sur les dernières mesures de la tripartite a permis d'éclairer plusieurs zones d'ombre où le SG de l'Ugcaa est revenu longuement sur le dossier de la fiscalité. Salah Souileh prône une amnistie fiscale pour entamer un nouveau départ avec les "vrais investisseurs qui créent la richesse et non ceux qui profitent des mamelles des banques", martèle-t-il. La lutte contre l'informel et la contrefaçon, l'utilisation obligatoire de la facture, le crédit à la consommation au profit du national et d'autres points ont été largement abordés. D'autre part, Salah Souileh a exprimé sa désapprobation à propos de la volte-face de la tutelle concernant la dotation des artisans boulangers en groupes électrogènes : "Une cagnotte de 300 milliards de centimes dort dans les banques à cause des 7% d'intérêts imposés sur le crédit d'achat d'un groupe électrogène alors qu'il était prévu un taux de 0%. Actuellement, ce sont les banques qui profitent de cet argent." N. B Nom Adresse email