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Il comparaÎtra avec 130 coaccusés, dont 70 membres du Hamas et du Hezbollah
Mohamed Morsi devant ses juges le 28 janvier
Publié dans Liberté le 04 - 01 - 2014

Le président égyptien destitué par l'armée, Mohamed Morsi, sera jugé le 28 janvier avec 130 coaccusés, dont des membres du Hamas palestinien et du Hezbollah libanais, pour s'être évadé de prison durant la révolte de 2011. La date de son procès coïncide avec celle de son évasion.
Premier président post-Moubarak, élu avec un fort taux d'abstention en juin 2012, le candidat des Frères musulmans devait être destitué un an plus tard, le 3 juillet 2013 pour ses pratiques pharaoniques, il avait repris la posture de Moubarak. Morsi est actuellement poursuivi dans trois affaires. Outre les attaques contre des prisons et son évasion au début de 2011, il doit répondre de complicité de meurtre de manifestants lorsqu'il était au pouvoir, et sera aussi jugé pour "espionnage" en vue de mener des "actions terroristes" impliquant le Hamas et des groupes djihadistes qui ont réapparus en Egypte, dans le Sinaï et au Caire, théâtres d'attentats kamikazes.
L'ex-président islamiste comparaît avec 130 coaccusés, dont 70 membres du Hamas palestinien et du Hezbollah libanais, qui eux seront jugés en leur absence. Le premier chef d'accusation contre Morsi dont la confrérie récemment déclarée "organisation terroriste" par les autorités post-islamistes égyptiennes, est d'avoir fomenté son évasion lors des premiers jours du printemps du Nil avec la participation du Hamas palestinien, du Hezbollah libanais et des djihadistes égyptiens qui avaient attaqué des prisons et des postes de police, tuant des policiers et aidant des milliers de détenus islamistes incarcérés par Moubarak, à s'échapper.
De hauts dirigeants des Frères musulmans qui s'étaient également échappés de la prison de Wadi-Natroun, au nord-ouest du Caire, figurent sur la liste des personnes inculpées, de même que le fameux prédicateur égyptien qui a essaimé dans le monde sunnite, refugié présentement au Qatar, Youssef Al Qaradaoui.
Durant sa campagne électorale, Morsi jurait que les gardiens du complexe carcéral avaient abandonné les lieux tandis que les détenus, profitant du chaos, s'étaient échappés. Le ministère de l'Intérieur égyptien a accusé des cadres du Hamas de Gaza d'avoir entraîné et fourni un soutien logistique à des combattants islamistes en Egypte afin de mener des attaques au profit des Frères musulmans, notamment durant la présidence Morsi.
Hamas, selon le ministère dirigé par un général, compagnon d'Al Sissi, aurait même formé des combattants islamistes au maniement des armes lourdes dans leur enclave palestinienne. Depuis la destitution de Morsi, auquel des millions de manifestants avaient reproché de ne pas avoir su gérer le pays et de n'avoir servi que les intérêts de sa confrérie, ses partisans manifestent quasi-quotidiennement, malgré une répression qui a fait plus d'un millier de morts et des milliers d'arrestations dans les rangs des islamistes. Déclarés terroristes, les centaines de milliers de Frères musulmans risquent désormais jusqu'à cinq années de prison pour participation à des manifestations ou possession d'écrits et d'enregistrements de la confrérie.
Leurs dirigeants, eux, risquent la peine capitale.
Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, en visite dans la région pour essayer de relancer les négociations sur la Palestine, a déploré la décision du pouvoir égyptien de désigner les Frères musulmans comme une "organisation terroriste". Le général Al-Sissi qui a repris du poil de la bête a réagi en promettant d'éliminer les terroristes pour faire revenir la stabilité.
Son détachement des Etats-Unis, compensé par la douzaine de milliards de dollars en provenance de l'Arabie Saoudite et du Koweït, a grandi sa popularité. Au Caire, on lui prête l'intention de se présenter à la présidentielle, programmé vers l'automne 2014.
D. B
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