Khalef : “je me fais un devoir d’aider le club !

JS Kabylie

La veille du match JSK-CAB, Khalef Mahieddine était déjà présent à l’hôtel Amraoua, où il a encouragé vivement tous les joueurs kabyles. Vendredi, il était présent dans la loge d’honneur aux côtés du président Hannachi avant de rejoindre les vestiaires à la mi-temps, où il a donné quelques conseils aux joueurs avant de suivre le match JSK-CAB du côté du tunnel qui mène vers les vestiaires.
Liberté : Alors, Mahieddine, content de retrouver le 1er-Novembre ?
Mahieddine Khalef : Cela fait toujours chaud au cœur de retrouver l’ambiance particulière du stade du 1er-Novembre. La dernière fois que je suis entré dans les vestiaires de la JSK, c’était après la Coupe de la CAF.
C’était un certain JSK-MCO ?
Effectivement, c’était le JSK-MCO ! cela procure des sensations particulières de retrouver un stade où l’on a connu des moments fabuleux. Mais il faut bien noter que je ne suis pas là à titre officiel. Je suis présent à titre de supporter, de soutien au club et peut-être même en tant que conseiller, pourquoi pas ?
C’est-à -dire…
C’est toujours un plaisir mais aussi un devoir de discuter avec les joueurs, avec l’entraîneur et avec tout l’entourage du club. Cela m’a permis aussi de retrouver Tizi Ouzou, où je me sens toujours chez moi ; ce qui me permet aussi d’accomplir certaines obligations familiales et amicales. Par exemple, j’ai assisté au 40e jour du décès du père de Saïd Lahcen, notre ex-champion d’Afrique de judo, et présenté mes condoléances au Dr Sahli Seddik et à notre ancien joueur Kamel Tarmoul, qui ont perdu leurs pères cette semaine. Ils appartiennent à la famille de la JSK et méritent tout notre respect.
Quelle est votre appréciation du match JSK-CAB ?
Je pense que la JSK a amorcé la dernière ligne droite du championnat et il est tout à fait normal qu’il y ait beaucoup de pression sur le public, sur les joueurs et sur les responsables ! C’est ce qui fait que la JSK ne joue pas d’une façon “libérée�, mais je pense que cette équipe méritait amplement sa victoire face à une équipe du CAB qui n’est pas venue faire du tourisme, qui a toujours été coriace surtout qu’elle joue pour le maintien.
Ce fut donc un match très serré et le plus important était de glaner le maximum de points dans une phase aussi cruciale. Personnellement, je signerai avec les deux mains si la JSK pouvait remporter tous ses matchs, même si la manière n’est pas toujours de mise.
Vous verra-t-on régulièrement au stade de Tizi Ouzou ?
Tant que je suis disponible, pourquoi pas ? Tant que la JSK a besoin de moi. Surtout dans les moments difficiles. Je serai présent à Tizi Ouzou et même ailleurs.
Même à Blida, ce lundi ?
Même à Blida, même à Bordj Bou Arréridj peut-être. Pourquoi pas ? Au risque de me répéter, si mon soutien et mes conseils peuvent servir à la JSK, je n’hésiterai à aucun moment à apporter un plus à la JSK qui a toujours été ma seconde famille.
M. H.