La représentation du groupe de la Banque mondiale en Algérie vient de publier la première édition de son bulletin d'information, La lettre d'Al Djazair. Trimestrielle la publication se veut, comme l'explique dans son éditorial le représentant résident du bureau d'Alger, Emmanuel Noblissime Ngankam, un espace pour "combler un déficit né de notre pudeur à ne pas dire qui nous sommes réellement et ce que nous faisons". Premier invité de La lettre d'Al-Djazair, le ministre des Finances, Karim Djoudi a regretté que l'on ne communique pas assez sur le plan institutionnel au sujet de l'économie et les finances de l'Algérie, invitant au passage les partenaires de l'Algérie, dont la Banque mondiale, à renvoyer une image réaliste de l'Algérie. Dans un entretien publié par la revue, le ministre a fait savoir qu' "en 2012, le profil de la balance des paiements s'est notablement amélioré situant le compte courant par rapport au PIB à 6% et les réserves de change se sont renforcées pour couvrir 36,5 mois d'importation de biens et services". Selon le premier argentier du pays, la dette extérieure ne représente plus que 1,8% du PIB et la dette intérieure publique se situe à 8,3% du PIB à 2012. Djoudi a aussi parlé d'un net recul du chômage, qui est passé, selon lui, de 47,8% en 2001 à 22,4% en 2011, soit un repli de 25,4 % en 10 ans. En plus de l'entretien de Karim Djoudi, La lettre d'Al-Djazair s'est attardée sur les grandes réformes économiques de notre pays. Dans un article sur le sujet, le représentant résident du bureau d'Alger écrit que "les défis sont nombreux. Emmanuel Noblissime Ngankam rappelle que l'Algérie est classé 153e sur 189 dans le rapport Doing Business 2014. L'IDE, dans une tendance baissière depuis 2008, n'a été que de 1,5 milliard de dollars en 2012, traduisant ainsi un environnement des affaires peu attractif en dépit des efforts d'amélioration indéniables qui tardent à porter des fruits". La revue dresse également un topo sur le partenariat entre l'Algérie et la Banque mondiale qui ne s'est pas arrêté après la décision du gouvernement algérien prise en 2006, de ne pas recourir à des emprunts auprès des institutions financières internationales. Enfin, la revue clôt son premier numéro correspondant au quatrième trimestre 2013 par le portait de Amar Almandounas et de son parcours qui l'a mené de simple agent d'entretien au niveau du bureau du groupe de la Banque mondiale d'Alger, à assistant IT. Un parcours singulier réalisé grâce à la ponctualité, la disponibilité, la discrétion mais surtout la curiosité. S S Nom Adresse email