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RENCONTRE AUTOUR DU DOCUMENTAIRE AMERICAIN "ZERO PERCENT", AVEC LE REALISATEUR TIM SKOUSEN ET LA PRODUCTRICE JUDI IROLA
Derrière les barreaux, des classes
Publié dans Liberté le 13 - 01 - 2014

Percevoir les personnes incarcérées autrement est un des objectifs du documentaire, qui s'intéresse à l'enseignement en milieu carcéral, et qui devait être projeté, hier, au Coin américain de l'université d'Oran. En outre, la présence en Algérie du réalisateur et de la productrice sera également marquée par l'animation de workshop, notamment avec des documentaristes algériens et des étudiants de l'Ismas.
Le réalisateur et producteur américain Tim Skousen et la productrice et cinéaste Judi Irola ont pris part à une rencontre, avant-hier après-midi, au siège de l'ambassade des Etats-Unis d'Amérique à Alger, pour évoquer et présenter le documentaire Zero Percent qui s'intéresse au programme d'enseignement supérieur dans les prisons, précisément dans la prison de haute sécurité de Sing Sing (Etat de New York). Le documentaire, très émouvant, montre comment le programme Hudson Link a eu un impact positif sur la vie des étudiants-détenus, tout en leur offrant une seconde chance dans la vie. Tim Skousen, qui travaille dans le domaine du film depuis quinze années, a révélé que c'est à travers sa mère qui travaille dans ce programme qu'il a découvert cet univers, ce qui l'a motivé à faire ce film qui vise deux objectifs ou qui porte deux propos : le premier consiste à "amener les gens à avoir une vision nouvelle des personnes incarcérées" ; le deuxième tend à sensibiliser et "avertir les jeunes" quant à l'importance de l'éducation, d'autant que les premières incarcérations surviennent entre l'âge de 16 et 20 ans. "J'espère que les gens prendront conscience des choses qui sont faites, et qu'ils soient plus avertis", a-t-il déclaré. En outre, le réalisateur a indiqué que "le taux d'incarcération est élevé aux USA, probablement le plus élevé au monde. Et il y a aussi le problème de récidive". Cependant, aucun de ceux qui ont suivi un enseignement dans le cadre du programme Hudson Link n'a été réincarcéré, d'où le titre du film Zero Percent. Les détenus ayant suivi ce programme (sur les 350 diplômés de ce programme, entre 50 et 100 sont sortis et ont repris leur vie en main) ont été parfaitement réintégrés dans la vie civile, et c'est sur cette transformation que le film met l'accent également. "Le programme à transformer les personnes. Ils sont devenus productifs, ils ont un job, prennent soin de leurs familles", signalera le réalisateur, qui a soutenu que le film montre comment ce programme d'éducation "a changé leur vie et modifié leur existence, car il crée en eux confiance et estime de soi". "Le programme permet aussi d'acquérir un sens de dignité. Il est non seulement éducatif mais aussi transformateur", commentera Judi Irola. Quant aux détenus concernés par le programme, Tim Skousen a expliqué que "c'est un processus de sélection de soi. C'est un choix". Mais sur les 1700 personnes incarcérées dans la prison de Sing Sing, seule une trentaine peut suivre ce programme par année, donc il y a un principe de rotation. Toutefois, "il faut que le détenu ait eu une bonne conduite, et qu'il n'ait eu aucune difficulté pendant deux années", a-t-il ajouté. Et d'estimer : "Le fait que les gens soient volontaires est un élément motivateur et leur donne la volonté de réussir." Revenant sur les conditions de tournage, le réalisateur soulignera que "filmer une prison de haute sécurité est très difficile, d'autant que les établissements correctionnels n'apprécient pas les caméras". Donc, pour un tournage qui a duré près de trois mois, les caméras (au nombre de quatre) de Tim Skousen ont eu accès 4 jours à l'intérieur de la prison (plutôt à l'université de la prison) ; le reste du tournage (deux mois et demi) s'est fait à l'extérieur, suivant les 45 personnes qui ont suivi ce programme et qui ont réussi à construire une meilleure vie. Par ailleurs, Tim Skousen et Judy Irola devaient se rendre hier à Oran pour participer à des événements autour de leur film, au coin américain de l'université d'Oran. La projection du documentaire devait d'ailleurs être ouverte au public. Les deux cinéastes animeront un atelier avec des réalisateurs, producteurs et prodcasteurs algériens, demain à l'ambassade des Etats-Unis, et encadreront un autre workshop avec des étudiants de l'Ismas. Ils auront également des rencontres avec des ONG et les jeunes d'une Maison de jeunes à Alger. Tim Skousen a fait savoir que ces rencontres avec les jeunes et documentaristes algériens tendent à "se mettre en connexion avec eux, explorer les histoires qu'ils veulent mettre en valeur, et encourager les personnes à raconter des histoires, car ce qui est important c'est le partage des histoires personnelles".
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