Tamanrasset: Les fonctionnaires de la DJS montent au créneau Les fonctionnaires du secteur de la jeunesse et des sports de Tamanrasset ont observé, lundi, un sit-in devant le siège de la DJS, en signe de protestation contre "le mutisme du ministère de la tutelle" quant à la satisfaction de leurs revendications socioprofessionnelles après plus d'une année d'attente. Particulièrement en ce qui concerne l'amendement du statut particulier des corps spécifiques appartenant à ce secteur, la prise en charge financière des rappels et la promotion aux grades et aux postes supérieurs. Ce mouvement de protestation, précise le représentant de la section syndicale de la DJS, Hamdi Abderrahmane, "est motivé par le silence des autorités compétentes quant à la prise en charge des problèmes dans lesquels se débattent les fonctionnaires de ce secteur dans les 48 wilayas du pays". Ces derniers sont, entre autres les problèmes, confrontés au blocage de leur carrière professionnelle à cause du gel des procédures d'intégration, pourtant stipulées par le statut particulier. "La plate-forme de revendication formulée par la commission nationale de l'UGTA a été reléguée aux calendes grecques. Les promesses du ministre ont fondu comme neige au soleil, notamment le volet relatif à la modification du régime indemnitaire du secteur, de sorte que les fonctionnaires appartenant au corps commun puissent également en bénéficier", ajoute M. Hamdi. Déterminés à faire valoir leurs droits les plus légitimes, les protestataires menacent de hausser le ton si le ministère continue de faire la sourde oreille. Dans un communiqué du syndicat, 12 points de revendication ont été soulevés au département de M. Tahmi. Au lieu d'agir en conséquence pour contenir les tensions et la colère des milliers d'employés, le ministre aurait choisi les vertus du silence ou encore des correspondances trompe-l'œil adressées aux directions sous tutelle, à l'exemple de ce qui s'est fait pour l'organisation et la classification des offices des établissements de jeunes (Odej) et des offices de parcs omnisports de wilayas (Opow). "Ce qui est étonnant est que le texte d'application a été signé, alors que la loi n'est même pas promulguée", dénonce un protestataire, avant de renchérir : "Le comble dans cette situation est que les directeurs en poste sont actuellement privés de la bonification indiciaire stipulée par la réglementation : ils sont rémunérés sur la base de leur grade d'origine." Devant cet état de fait, le syndicat décide de passer la vitesse supérieure en saisissant le ministre délégué à la réforme du service public et dépose plainte auprès du conseil d'Etat en plus des appels à la grève lancés dans les 48 wilayas à partir du 20 janvier 2014. "On ne va pas lâcher prise", conclut un fonctionnaire. RABAH KARECHE Ansej: Un jeune promoteur en grève de la faim Face aux lenteurs administratives de l'Ansej, un jeune promoteur a observé une grève de la faim pour dénoncer cette pratique. Ainsi, Lazazi Mohamed Amine, 26 ans, habitant Bouira, a entamé, jeudi dernier, une grève de la faim à la direction de l'Ansej de Bouira. Selon le jeune promoteur rencontré sur les lieux, "cette décision est le dernier recours". "J'ai introduit plusieurs écrits afin de trouver une solution à mon problème", dira-t-il en colère. Correspondances adressées à l'appui, ce jeune promoteur a introduit un dossier pour monter un projet de location de véhicules. Après étude, une attestation d'éligibilité lui a été délivrée sous le numéro 426/2011 du 05/4/2011. Attestation qui lui permet d'accéder au bénéfice du financement tripartite. Pour lui, toutes les procédures administratives ont été accomplies (location de locaux, registre du commerce...) dans les délais réglementaires. "La lenteur administrative dans le traitement de mon dossier a influé négativement sur son aboutissement", souligne-t-il. "Je n'ai eu droit qu'à de fausses promesses chaque fois que je me présentais à l'Ansej de Bouira", dénonce-t-il. Pour Hamali Adel, directeur par intérim de l'agence Ansej de Bouira, "nous avons adressé une correspondance détaillée à la direction générale sur ce cas. Nous avons retracé les différentes étapes du dossier (création juridique, attestation d'éligibilité,). Nous attendons la réponse pour prendre les mesures qui s'imposent", déclare-t-il, tout en soulignant que ce créneau est saturé. A. DEBBACHE Nom Adresse email