Afin de faire entendre leurs revendications d'ordre socioprofessionnel, un groupe de travailleurs du secteur de l'enseignement supérieur à Béjaïa, affilié au Snapap, est en grève de la faim depuis samedi dernier, au niveau de la Résidence universitaire de Targa-Ouzemmour (RUTO). À noter que pas moins d'une trentaine de fonctionnaires se sont portés volontaires pour entamer, hier, cette autre étape de protestation, dès lors que l'ensemble des travailleurs adhérents au Snapap est déjà en grève illimitée, et ce, depuis le 15 mai dernier. Il est à préciser que les responsables du bureau Snapap ont adressé, la semaine écoulée, une correspondance au directeur général de l'Onou à Alger, en vue d'attirer l'attention de celui-ci, sur “la situation alarmante qui prévaut au sein des résidences universitaires de Béjaïa”. Ils dénoncent dans la même missive “la démarche du directeur de la RUTO, qui vient de procéder à la résiliation de contrats de 27 travailleurs vacataires pour recruter ensuite 7 autres, sur instruction du recteur de l'Université de Béjaïa et de M. Meziani, inspecteur au Mesrs avec la complicité du délégué régional, l'instigateur de la procédure”. Enfin, les travailleurs protestataires exigent “l'annulation de ces décisions prisent arbitrairement à l'encontre de 27 agents vacataires”. K. O.