Les raisons de ce mauvais rendement sont multiples, selon les explications des uns et des autres, mais celles qui reviennent le plus souvent sont la faible pluviosité et le mauvais entretien des oliveraies qui ont tendance à vieillir. Contrairement à la saison écoulée, cette année, la récolte des olives n'a pas été fructueuse. De l'avis de tout le monde, propriétaires d'huileries, citoyens ou spécialistes de l'agriculture, "la cueillette est vraiment en deçà des attentes pour une région à forte surface oléicole et connue aussi pour la même vocation". "Même si elle diffère d'un endroit à l'autre ou d'une oliveraie à une autre, la récolte reste tout de même loin d'égaler une saison fructueuse ou tout juste moyenne", nous dira un paysan du village Iazithène, qui, pour étayer ses dires, nous apprendra qu'il n'a récolté que "quelque sept quintaux d'olives cette année, contre plus de trente quintaux l'année passée", lui qui exploite un nombre d'oliviers important. Même son de cloche chez les propriétaires des huileries, où le constat est visible à la vue des quantités dérisoires déposées au niveau de toutes les huileries visitées dans la région. On ne retrouve plus les grands paniers qui débordaient des aires de stockage pour s'étaler sur une grande distance le long des routes avoisinant les huileries. Mohammed, l'un des plus anciens gérants d'une huilerie de Mâatkas, abonde dans le même sens : "Pour cette année, nous avons commencé la trituration tardivement, vu la faible quantité d'olives que nous avons reçue, et nous n'allons certainement pas tarder à fermer l'huilerie. Cette saison est parmi les plus infructueuses." Au niveau de la subdivision agricole de daïra, l'on avance aussi "un taux qui ne dépasse pas les 35% par rapport à l'année passée". Le subdivisionnaire précise que le constat est le même dans toute la circonscription que couvre son organisme, à savoir les communes de Mâatkas, Souk El-Tenine, Tirmitine et Beni Zmenzer. Même le rendement en huile semble affecté, car ce responsable nous parle d'une moyenne de 16 l/100 kg d'olives triturées. Ce qui diffère tout de même de la saison passée où le quintal pressé donnait une moyenne de 22 l d'huile. Les raisons de ce mauvais rendement sont multiples, selon les explications des uns et des autres, mais celles qui reviennent le plus souvent sont la faible pluviosité et le mauvais entretien des oliveraies qui ont tendance à vieillir. Sachant que l'huile d'olive est un produit prisé dans la région, cela ne manquera pas de charrier des retombées sur les prix à la consommation et l'on parle déjà d'une flambée sur le marché. Le litre se monnaie déjà entre 600 et 700 DA ces derniers jours, alors qu'il était cédé entre 500 et 550 DA il y a quelques mois à peine. R. A Nom Adresse email