Une incursion nocturne "inopinée'' d'une meute de sangliers a occasionné, ces derniers jours, d'importants dégâts sur une parcelle de quelque 5 hectares de légumes potagères, cultivées en bordure de la côte boisée de Stidia, à l'ouest de la ville de Mostaganem. Un des fellahs concernés, qui avait mis le paquet pour labourer et semer des petits pois et des fèves et qui attendait vivement la récolte imminente, s'est déclaré désespéré, ne sachant pleurer ou rire d'un tel "malheur'', après ce passage de sangliers dévastateurs ayant "défoncé'' en long et en large son exploitation agricole. Se déplaçant en meutes en quête de nourriture, les bêtes sauvages n'ont laissé qu'un sol labouré jonché de mottes de terre et de tiges végétales pratiquement irrécupérables. "Malgré les précautions préventives consistant à allumer des feux pour limiter les dégâts de la gelée et éventuellement éloigner les sangliers, ces derniers n'ont guère été ‘dissuadés'", a ajouté le malheureux fellah qui, comble du drame, n'a jamais pensé à souscrire à une police assurance, à même de lui compenser une partie du dommage subi. Ce phénomène de sangliers qui ravagent les cultures maraîchères n'est pas nouveau dans la région. En dépit des battues annuelles initiées par l'association des chasseurs de la wilaya, ces animaux se "hasardent'' parfois même de jour, au-delà de leurs aires forestières "naturelles'', à la recherche de nourriture. Les viticulteurs ne sont pas les seules victimes subissant le dommage. De temps à autre, des usagers de la route sont surpris de voir des mâles, parfois des laies suivies de marcassins traverser la route, sans la moindre inquiétude. M. O. T. Nom Adresse email