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L’Europe dit “non�
Envoi d’observateurs internationaux
Publié dans Liberté le 10 - 03 - 2004

C’est une bataille d’importance qu’Abdelaziz Bouteflika vient de perdre.
Selon des informations recueillies par Liberté auprès de sources concordantes à Paris et à Bruxelles, l’Union européenne vient de prendre la décision de ne pas envoyer des observateurs en Algérie pour superviser le déroulement de l’élection présidentielle du 8 avril prochain.
Encore officieuse, cette décision devrait être rendue publique avant la fin de la semaine. Elle aurait été prise à l’unanimité par les quinze pays membre de l’Union. Même Paris dont les positions sont habituellement favorables à l’Algérie, a approuvé cette décision.
Très critiqué par ses adversaires sur sa façon de préparer le prochain scrutin, le président Bouteflika avait officiellement appelé, mardi 3 février, plusieurs organisations internationales dont l’Organisation des Nations unies (Onu) et l’Union européenne, à envoyer des observateurs à Alger pour assister aux déroulements des opérations de vote. Pour le Président sortant, la manœuvre était destinée à montrer à la communauté internationale que le scrutin du 8 avril sera libre et transparent, contrairement à ce qu’affirment ses détracteurs. Abdelaziz Bouteflika, soupçonné de préparer sa réélection par la fraude, comptait également sur cette présence d’observateurs internationaux pour donner une légitimité supplémentaire à sa réélection. Mais pour l’heure, seule la Ligue arabe, composée de pays aux régimes totalitaires, a accepté de désigner des observateurs pour l’élection algérienne. L’Onu pourrait également répondre favorablement à la demande algérienne en envoyant symboliquement quelques observateurs à Alger.
Mais c’est le refus de l’Europe qui constitue un véritable coup dur pour le Président sortant. L’Europe est, en effet, le premier partenaire politique et économique de l’Algérie.
Dans ce contexte, le jugement qu’elle portera sur le déroulement du scrutin du 8 avril est d’une importance capitale pour le futur Président élu. Officiellement, les Européens devraient justifier leur refus par l’impossibilité de mettre en place une équipe d’observateurs efficace en seulement quelques semaines. Au lendemain de l’appel par Abdelaziz Bouteflika, un diplomate européen confiait déjà à Liberté que l’initiative algérienne n’était “tout bonnement pas sérieuse�.
En prenant cette décision, l’Europe refuse de cautionner les dérives du pouvoir algérien. Déjà en 1999, plusieurs pays européens dont la France, avaient publiquement émis des réserves sur les conditions de l’élection d’Abdelaziz Bouteflika à la tête de l’État algérien. Et depuis quelques mois, l’Union européenne s’inquiète de l’évolution de la situation algérienne : répression farouche des émeutes en Kabylie, attaques répétées contre la presse indépendante, restriction des libertés politiques et syndicales, maintien de l’état d’urgence en dépit d’une nette baisse des actes de violence…
“Les rapports en provenance d’Alger nous inquiètent sérieusement. Nous ne croyons pas à la volonté du pouvoir d’organiser un scrutin réellement libre et transparent�, conclut un diplomate européen.
L. G.


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