Les dockers du port d'Alger, convoqués avant-hier au tribunal de Sidi-M'hamed, ont été sommés par la justice de reprendre immédiatement leur travail. Cette décision de justice est tombée après délibération. Auparavant, la magistrate, qui a présidé l'audience, a questionné les dockers sur les raisons de leur débrayage. Ils se sont tous donné raison sur leur position de grévistes réclamant des droits, mais sans présenter un motif acceptable et répondant à la loi en vigueur régissant les mouvements de grève. Suite à quoi, la juge a estimé inacceptables leurs revendications relevant de l'aspect social puisque, dira-telle, "nous sommes aujourd'hui dans cette audience pour juger le statut illégal de cette grève qui s'est déclenchée sans préavis". Le président du conseil syndical de l'entreprise, Bourouba Deradji, appelé à la barre, a, de son côté, indiqué que cette grève n'a pas reçu l'aval de son conseil syndical. Nom Adresse email