L'aviation algérienne vient de connaître le crash le plus dramatique de son histoire. Avant le crash d'hier, l'aviation algérienne, militaire et civile, avait déjà déploré au moins quatre accidents depuis 2003. Cela a commencé par le crash d'un Boeing d'Air Algérie et d'un avion militaire durant la même année de 2003, respectivement à Tamanrasset et à Boufarik, avant qu'un avion cargo de la compagnie nationale s'écrase, en 2006, dans la région de Piacenza (Italie), tuant les trois membres d'équipage à bord. Cet appareil, un quadrimoteur Lockheed Hercules L100-30, effectuait un vol entre Alger et Francfort (Allemagne), mais qui avait fini par s'échouer sur le sol italien. En novembre 2012, un bimoteur militaire de type CASA C-295, qui transportait une cargaison de papier fiduciaire pour la fabrication de billets pour la Banque d'Algérie s'était écrasé en Lozère. Les cinq militaires à bord et le représentant de la Banque d'Algérie ont péri dans le crash. En décembre 2012, c'était une collision entre deux avions de combat, relevant des forces aériennes, au cours d'une mission d'entraînement de nuit dans la région située entre Hassi-Zahana et Sidi-Abdelli, dans la wilaya de Tlemcen. Les deux pilotes à bord ont péri. Le Boeing 737-200 de la compagnie nationale qui, en mars 2003, s'était écrasé peu après son décollage de l'aéroport de Tamanrasset, en faisant 102 morts et un blessé. Toujours en 2003, un Hercules C-130 de l'armée s'était écrasé sur un quartier résidentiel à Boufarik, faisant 20 morts, les 4 membres de l'équipage, 8 passagers et 8 personnes au sol suite à l'effondrement d'une habitation. F. A. Nom Adresse email