Il a été constaté une hausse dans le nombre des procès-verbaux établis suite à l'abandon anarchique de remblais et autres détritus hétéroclites, à des squats ou au détournement de vocation des espaces verts, à des dépôts sauvages en dehors des horaires de passage des équipes en charge de l'enlèvement des ordures ménagères. Près de 700 affaires ont été constatées et traitées de janvier à décembre 2013. Et ce n'est là que la partie visible du désastre, matérialisée par les chiffres de la brigade de l'urbanisme des services de la sûreté de la wilaya. L'atteinte à l'environnement et aux normes de l'urbanisme, le squat de l'espace public et le manquement aux règles de l'hygiène et de la salubrité publique constituent désormais l'ultime caractéristique du milieu citadin à Mostaganem. Pour en réprimer les infractions, les services de la police de l'urbanisme et de la protection de l'environnement, relevant de la Sûreté de wilaya, ont verbalisé, durant l'année 2013, près de 300 contrevenants ayant osé construire sans l'obtention préalable du permis ou n'ayant pas respecté la conformité de la construction aux plans établis. À la première loge du "hit-parade" des infractions constatées, la réalisation d'ouvrages en maçonnerie ou l'exécution de grands travaux d'aménagement ou de transformation sans l'obtention préalable du permis de construire réglementaire semble susciter un engouement particulier. Plus de 200 affaires ont été traitées dans ce cadre. Au chapitre des atteintes à l'environnement et au cadre de vie, il a été constaté une hausse dans le nombre des procès-verbaux établis suite à l'abandon anarchique de remblais et autres détritus hétéroclites, à des squats ou au détournement de vocation des espaces verts, à des dépôts sauvages en dehors des horaires de passage des équipes en charge de l'enlèvement des ordures ménagères, ou l'abandon sur la voie publique de produits exhalant des odeurs incommodantes. L'obstruction illégale de la voie publique et le squat des trottoirs pour l'étalage de marchandises ou le dépôt de matériaux de construction constituent l'autre catégorie d'infractions relevées et à propos de laquelle 153 contrevenants ont été verbalisés. Les autres infractions constatées, liées notamment au manquement aux règles élémentaires de l'hygiène et de la salubrité publique, aux atteintes à la quiétude de la population riveraine des salles des fêtes, dont le nombre ne cesse d'augmenter au fil des ans et des saisons, ont également connu une hausse, par rapport à l'année précédente. Dans ce même cadre figurent également les infractions répréhensibles de l'abattage sans assistance vétérinaire, en dehors des abattoirs, la vente de viandes de boucherie sans estampillage vétérinaire, l'élevage d'animaux de boucherie en milieu citadin, ou le non-respect des normes d'hygiène dans les établissements de production, de transformation ou de vente des produits alimentaires. M. O. T. Nom Adresse email