Les joueurs de l'équipe nationale de football qui prendront part au prochain stage des Verts, prévu le 2 mars à Sidi Moussa en perspective de la rencontre amicale contre la Slovénie, le 5 mars au stade Tchaker de Blida, subiront des contrôles antidopage rigoureux. Le staff médical de l'EN, qui a l'habitude d'effectuer ce genre de tests à Sidi Moussa où toutes les commodités sanitaires sont réunies, veut parer à toute éventualité. Ces tests interviennent au lendemain de la décision de la FIFA que tous les joueurs qui participeront à la Coupe du monde 2014, prévue du 12 juin au 13 juillet prochain au Brésil subiront au moins une fois un contrôle anti-dopage à n'importe quel moment et dans n'importe quel endroit du monde. "Les équipe recevront des instructions la semaine prochaine. Nous allons réaliser des examens à partir du 1er mars. La logistique est prête. Nous sommes préparés à avoir une sixième Coupe du monde de suite sans dopage", a déclaré Jiri Dvorak, médecin en chef de la FIFA lors de la réunion tenue samedi à Sao Paulo, qui a regroupé des représentants de la FIFA, du comité organisateur local (COL) du Mondial 2014 et du gouvernement brésilien. Une réunion à la quelle a pris part la délégation de la FAF qui s'est déplacée au Brésil. Le même procédé avait été effectué toujours à Sidi Moussa au mois de décembre à la veille de la CAN-2013. Depuis l'incident de l'ex-gardien de but, Hicham Mezaïr qui a été contrôlé par le staff médical de l'EN positif juste avant la CAN-2004 en Tunisie, la FAF a pris toutes ses dispositions pour parer à toute éventualité. La FAF avait évité un scandale en Tunisie et Mezaïr avait été renvoyé de justesse de l'EN avant le coup d'envoi de la CAN. Du coup, les joueurs de l'actuelle équipe nationale sont régulièrement contrôlés par le staff médical de la FAF qui suit de près leurs dossiers médicaux. De là à dire qu'ils ne risquent rien lors du prochain mondial il n'y qu'un pas à franchir. Durant la Coupe du monde 1994 aux Etats-Unis, Maradona avait été contrôlé, après le match contre le Nigeria, positif à l'éphédrine, interdite par la FIFA. Il a été suspendu plus d'un an. L'Argentine a été ensuite éliminée prématurément du Mondial sans son génie dopé. Tous les joueurs du Mondial 2014 au Brésil feront l'objet d'un "suivi longitudinal" antidopage à partir du 1er mars, a annoncé la FIFA, ce samedi à Sao Paulo. Le suivi longitudinal est un suivi médical qui comprend une série d'examens médicaux obligatoires et deux visites approfondies par an, mais aussi des tests antidopage urinaires et sanguins. C'est la première fois que le suivi longitudinal est mis en place pour une Coupe du monde.Les joueurs seront suivis via un passeport biologique individuel, dans lequel seront stockés les résultats des contrôles d'urine et de sang. Y sera aussi indiquée l'évolution de la taille, du poids et du pourcentage de masse grasse, qui pourra ainsi être comparée à des prélèvements effectués pendant la Coupe du monde. Quelque 2000 joueurs pouvant être sélectionnés pour le Mondial sont susceptibles d'être suivis. D'après les statistiques de l'Agence mondiale antidopage, la proportion d'échantillons positifs dans le football est faible. Elle était bien au-dessous de 0,4% au cours des années 2004-2008 (2004 : 0,34%, 2005 : 0,33%, 2006 : 0,32%, 2007 : 0,36%, 2008 : 0,23%). En 2009, 32 526 tests de dopage ont été effectués dans le football à l'échelle internationale. D'après la base de données de contrôle du dopage de la FIFA, 68 échantillons (0,21%) se sont révélés positifs, dont 5 (0,02%) pour les stéroïdes anabolisants. En général, le cannabis et la cocaïne représentent entre 70 et 80% des résultats positifs de tests. La FIFA communique beaucoup sur l'absence de culture de dopage dans le football mais les récents procès de la Juventus Turin et l'affaire Puerto en Espagne ont relancé la suspicion sur les pratiques dopantes dans le milieu du football. R. A. Nom Adresse email
