La commission médicale de la CAF a entamé, hier, ses contrôles antidopage à l'issue du match d'ouverture Afrique du Sud-Cap vert. Deux joueurs, tirés au sort, de chaque équipe, passeront au contrôle. Avant la CAN, la CAF s'est aussi donné le droit d'effectuer des contrôles antidopage dans chaque équipe et a obligé les équipes africaines à lui transmettre les dossiers médicaux de chaque joueur afin d'éviter des incidents à l'image des arrêts cardiaques qui sont devenus courants dans le milieu du football. Sur ce plan-là, une source proche du staff médical nous a appris, hier, que la sélection algérienne est en règle de ce côté-là et tous les joueurs peuvent passer le contrôle antidopage sans le moindre souci. Depuis l'incident de l'ex-gardien de but, Hicham Mezaïr qui a été contrôlé par le staff médical de l'EN positif juste avant la CAN-2004 en Tunisie, la FAF a pris toutes ses dispositions pour parer à toute éventualité. La FAF avait évité un scandale en Tunisie et Mezaïr avait été renvoyé de justesse de l'EN avant le coup d'envoi de la CAN. Du coup, les joueurs de l'actuelle équipe nationale sont régulièrement contrôlés par le staff médical de la FAF qui suit de près leurs dossiers médicaux. De là à dire qu'ils ne risquent rien dans cette CAN, il n'y qu'un pas à franchir. Bien avant d'arriver ici à Rustenburg, les joueurs de l'EN n'ont constitué aucun souci de ce côté-là. À noter que les échantillons prélevés sur les joueurs sont analysés ici à Johannesburg dans un laboratoire. Les résultats sont connus rapidement et si un joueur est incriminé, il est tout de suite renvoyé de la CAN sans pour autant toucher au résultat technique de son équipe. Durant la Coupe du monde 1994 aux Etats-Unis, Maradona avait été contrôlé, après le match contre le Nigeria, positif à l'éphédrine, interdite par la Fifa. Il a été suspendu plus d'un an. L'Argentine a été ensuite éliminé prématurément du Mondial sans son génie dopé. S. L.