Rachid Nekkaz, le désormais ex-candidat à la candidature vient de publier un communiqué sur son compte Twitter et sur sa page Facebook. Il explique ce qui s'est passé dans la soirée d'hier et ce qui l'avait empêché de déposer ses signatures. Dans le texte publié il est à noter qu'il affirme lui-même que son dossier, sur une remarque d'un membre du Conseil constitutionnel, n'était pas complet. Grâce à ce communiqué, on sait qu'il a pris du thé, du jus d'orange et de l'eau « servis généreusement ». Il n y a pas que ça. On apprend également que la wilaya de Chlef est finalement un douar ! Mais à la fin du texte on ne sait toujours pas où se trouve la fameuse voiture de Nekkaz qui aurait transporté les 62 000 signatures. Il affirme qu'il donnera plus de détails lors de sa prochaine conférence de presse prévue samedi prochain, journée de la femme, à 15h devant la Grande Poste d'Alger. Pour rappel, Rachid Nekkaz était auparavant candidat à deux élections présidentielle...Française. En 2007, il avait affirmé avoir été victime d'un cambriolage. Et lors de la présidentielle française de 2012, il a été mis en examen "pour corruption active et est écroué en mars 2012". Voici le texte complet du communiqué de Rachid Nekkaz "Ce samedi 8 mars à 15h (inshaAllah) devant la Grande Poste d'Alger : Conférence de presse de Rachid Nekkaz après "sa non-candidature"à l'élection présidentielle d'avril 2014. Suite à "l'incident" à l'intérieur du Conseil constitutionnel à Alger ce mardi 4 mars entre 22h et 1h du matin, J'ai décidé d'organiser une conférence de presse à Alger devant la Grande Poste ce samedi à 15h (ouverte à TOUS). Déroulement des faits : Pour information, ce mardi 4 mars à 12h41, nous avions pris rendez-vous avec le Conseil constitutionnel pour 21h le jour même pour déposer le dossier de candidature. À 17h, le Conseil me téléphone et reporte le rendez-vous pour 22h (heure limite fixée à minuit). A 22h précises, nous entrons au Conseil avec une voiture (307 grise enregistrée au Conseil) à l'intérieur de laquelle se trouvent 62 000 signatures (istimarates signées). TOUS les médias présents le constatent. Un représentant du Conseil me fait descendre de la voiture pour me faire monter au 1er étage du Conseil pour vérifier le dossier de candidature et déposer aussitôt les signatures. Il me fait savoir qu'il manque le programme et la publication dans 2 journaux de ma déclaration de patrimoine. J'indique que je peux le faire dans les heures qui suivent (si le Conseil le permet). Il s'ensuit une attente de 1h25 (thé, jus d'orange et eau servis généreusement) durant laquelle je n'ai aucune information. 22h24 : Je publie sur ma page Facebook une photo et un petit texte à 22h24. Ensuite à 23h25 : le représentant du Conseil m'apprend qu'il n'y a pas de voiture à l'intérieur du Conseil. Je descends avec lui pour vérifier par moi-même. Seul un deuxième véhicule de notre comité de soutien d'Alger (207 blanche) avec 11 000 signatures supplémentaires était entré. Je contacte immédiatement à plus de 10 reprises par téléphone mon frère qui conduisait la voiture. Lorsqu'il décroche enfin, il a juste le temps de me dire "qu'il y a un problème" et dès lors plus de nouvelles (téléphone éteint). J'en informe aussitôt le Conseil et la presse présente sur place qui avait vu la voiture remplie de signatures. Je fais part de ma surprise au sujet de la disparition sans raison apparente de la voiture avec les signatures qui était A L'INTERIEUR du Conseil constitutionnel, avec plus d'une vingtaines de policiers, de journalistes et de caméras de surveillance. À minuit : Face à cette situation kafkaïenne et incroyable, un représentant du Conseil m'accorde un sursis d'une heure. À 1h du matin, n'ayant aucune nouvelle, je quitte le Conseil. Mon comité de soutien d'Alger, de Tipaza et de Blida m'accompagne gentiment jusqu'à mon Douar (W. Chlef) où je retrouve ma maman de 78 ans, catastrophée. C'est à à 5h15 que mon frère réapparaît en peur, mais sain et sauf après une nuit chaotique. Je vous raconterai ce qui s'est passé et la suite à donner à cette "inquiétante histoire" en plein public, ce samedi à 15h devant la Grande poste d'Alger. Merci à la Jeunesse algérienne pour votre Confiance et votre Fidélité. Le combat pour le Changement et la Justice n'est pas terminé...il vient juste de commencer ». Rédaction WEB/LIBERTE Nom Adresse email