Djaouida Benzohra (volley-ball), Djamila Naïli Douaouda (hand-ball), Sakina Boutamine (athlétisme), Afane Zaza (natation), Soraya Haddad (judo), Nassiba Laghouati (football), Nouria Benida-Merah (athlétisme). Voici des noms qui font la fierté de cette Algérie indépendante qui porte ses enfants à même les bras pour les hisser au plus haut niveau. Des femmes qui, sur les pas de Hassiba Ben Bouali, enchaînent sur un tout autre combat, celui d'exister dans un pays et une société qui n'ont pas toujours été de toute tendresse avec leurs enfants... filles. Le livre de souvenirs de l'Algérie reste, pourtant, ouvert pour inscrire en lettres d'or l'histoire de ces femmes-courage qui, bravant les interdits et les contraintes, ont apostrophé le sport féminin par des médailles et des titres, s'imposant ainsi et à jamais, dans la mémoire des Algériens. Pour que nul n'oublie ces exploits, l'opérateur de téléphonie mobile Ooredoo a tenu à leur rendre hommage et, par-delà, à toutes les Algériennes en ce 8 Mars pour dire, encore une fois, en cette occasion, que tout s'arrache au prix d'efforts, de sacrifices et de persévérance. Et c'est à l'hôtel Hilton que Joseph Ged, directeur général d'Ooredoo, a choisi de marquer une halte pour vivre un grand moment de générosité et de partage. "Ooredoo, entreprise citoyenne, se fait un devoir de s'associer aux Algériennes pour célébrer cette journée qui leur est dédiée. Parce que 2014 est une année chargée en évènements sportifs nationaux et internationaux que nous avons voulu mettre en avant et rappeler la précieuse contribution de la femme dans la promotion et l'essor de la pratique sportive en Algérie. Des athlètes qui ont fièrement hissé le drapeau algérien lors des plus grandes joutes sportives nationales et internationales. Ces Algériennes, qui demeureront des exemples de réussite, de challenge et de courage pour nous et pour les générations futures. Des valeurs nobles qu'Ooredoo, premier sponsor du sport national, partage et encourage à travers sa stratégie novatrice et son engagement indéfectible dans le soutien au sport dans ses diverses disciplines." "Lorsque nous pratiquions le volley dans les années 1970, les temps étaient très difficiles et nous n'étions pas gâtées, notamment par rapport à ceux qui jouaient au football. Nous étions obligées, pour ne citer que cet exemple, de partager le même maillot avec une autre équipe féminine d'une autre discipline pour disputer les plus grandes compétitions", se souvient avec beaucoup d'émotion Djaouida Benzohra, qui a eu du mal à retenir ses larmes, ou encore Sakina Boutamine qui a confié : "Choisir le sport m'a privée de ma famille durant cinq longues années. Il était alors difficile de faire admettre à ce moment aux parents de laisser leur fille pratiquer du sport. Je les ai défiés et je ne regrette rien." C'est ainsi que s'expriment des symboles nés de périodes difficiles où le sport ne bénéficiait d'aucun sponsor ou très peu, comme l'a rappelé Hassiba Boulmerka qui reste perçue comme le rayon de soleil qui a brillé sur une Algérie sombrée dans le chaos de l'obscurantisme des années 1990. Le combat continue... N. S Nom Adresse email