On pensait que la période des grosse turbulences était révolue depuis quelque temps à la JSK puisque la formation kabyle effectue un assez bon parcours cette saison du fait qu'elle s'accroche vaillamment au podium, alors qu'elle a toute la latitude de disputer le 1er mai prochain une 10e finale de Coupe d'Algérie qui fera certainement date dans les annales du club kabyle. Et pourtant, les Canaris qui étaient en regroupement vendredi soir, à la veille du match de championnat face à l'ASO Chlef, ont été sérieusement perturbés par des pseudo-supporters qui ont fait une descente musclée à l'hôtel Amraoua de Tizi Ouzou pour s'en prendre verbalement à plusieurs joueurs kabyles, notamment le capitaine d'équipe, Ali Rial, qui est pourtant un exemple de loyauté, et surtout, de fidélité au club du Djurdjura. Aux dernières nouvelles, ces pseudo-supporters reprochaient aux joueurs kabyles leur mauvaise prestation de la semaine passée à Béjaïa, or il est quand même curieux que ces mêmes supporters ne se soient pas manifestés durant toute la semaine au stade du 1er-Novembre et venir perturber sérieusement leur équipe à l'hôtel à la veille d'un match aussi crucial que cette confrontation contre l'ASO où la JSK se devait de réagir au plus vite après la défaite amère contre la JSM Béjaïa. C'est dire que cet incident fort regrettable sentait la grosse manipulation et aurait pu avoir des conséquences fâcheuses sur le moral des joueurs qui avaient surtout besoin de sérénité et de soutien psychologique dans de tels moments difficiles. "C'est quand même grave que des pseudo-supporters viennent déstabiliser gravement une équipe qui avait besoin de solidarité et surtout de réconfort après le match terrible que nous avions vécu à Béjaïa", dira après coup le coach Azzedine Aït Djoudi, visiblement écœuré par de tels comportements néfastes à la bonne marche du club. "J'estime que de tels supporters n'ont qu'à rester chez eux et ne plus s'approcher du club car les véritables supporters sont venus au stade lors du match JSK-ASO et ont porté aux nues leur équipe pour la rassurer, la transcender et la pousser vers la victoire", enchaînera l'entraîneur en chef de la JSK qui crie à la manipulation. Son président, Mohand-Chérif Hannachi, abonde dans le même sens puisqu'il a fermement condamné cet incident d'avant-match, tout en criant lui aussi à la manipulation. "C'est un complot qui a été fomenté par un ancien dirigeant résidant à Alger", clamera le président Hannachi sans pour autant le nommer, même si au passage, il a égratigné le nom de Yazid Yarichène, son ancien bras droit qui s'est retiré ces derniers jours de la vie du club kabyle et aurait l'intention de démissionner. "À défaut de parler dans les journaux, Yarichène a tout intérêt à déposer sa démission car il n'a pas intérêt à ce que je divulgue la vérité sur son cas", a déclaré le président Hannachi samedi soir après le match JSK-ASO devant un parterre de journalistes qui ont tenté d'en savoir un peu plus sur cette affaire énigmatique, mais en vain. Et en cette période cruciale de la saison où la JSK joue encore sur les deux fronts, Coupe et championnat, l'on se demande qui est derrière cette manœuvre qui a surtout ciblé, une fois de plus, le vaillant capitaine d'équipe, Ali Rial, qui est encore pris en grippe par des gens malintentionnés. "Ali Rial est un joueur valeureux, sérieux, international et exemplaire qui ferait le bonheur de n'importe quel club de l'élite. Alors, qu'on le laisse en paix car il a tant rendu de services à la JSK et il est toujours prêt à servir fidèlement le club sans faire le moindre chantage", dira encore Hannachi qui est déterminé à défendre de toutes ses forces son capitaine d'équipe qui a d'ailleurs réalisé une prestation de premier ordre avant-hier samedi pour mener son équipe vers le succès face aux Chélifiens. M. H. Nom Adresse email