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Les gardes communaux, les victimes du terrorisme et la présidentielle
Quand les dossiers de la "décennie noire" s'invitent au débat
Publié dans Liberté le 11 - 03 - 2014

L'opportunité politique qu'offre la période préélectorale permet à ces deux catégories de poser leurs revendications, déjà vieilles d'une décennie.
À la veille de l'élection présidentielle, les gardes communaux et les victimes du terrorisme s'invitent au débat. En effet, les gardes communaux, ces Patriotes qui avaient constitué une force d'appoint aux services de sécurité dans la lutte contre le terrorisme islamiste, ont de nouveau réoccupé la rue pour réclamer l'amélioration de leur situation socioprofessionnelle et exiger un statut digne de leurs sacrifices. Hier encore, ils ont appelé à des sit-in devant les sièges des wilayas du Centre, et comptent organiser, prochainement, des marches vers la capitale. Il faut savoir que depuis quelques semaines, plus particulièrement depuis le dépôt de candidature du président de la République au Conseil constitutionnel pour un 4e mandat, de nombreux gardes communaux se sont mobilisés pour s'opposer à la candidature d'Abdelaziz Bouteflika. D'après leur coordinateur national, Aliouat Lahlou, les gardes communaux sont "victimes de la réconciliation nationale, qui a blanchi les terroristes" et se sentent donc trahis. Tout compte fait, la rencontre annoncée par des médias et ayant réuni, cette semaine, le Premier ministre et des représentants des gardes communaux, de même que les mesures arrêtées durant la réunion en faveur de cette catégorie de la population, ne semblent pas avoir pesé dans la balance de l'apaisement.
Même la promesse de la publication d'un décret relatif au redéploiement de milliers de gardes communaux dans des entreprises publiques n'est pas parvenue à calmer les esprits, surtout ceux opposés au 4e mandat du président Bouteflika. Par ailleurs, la décision prise par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales d'accorder une retraite proportionnelle et sans condition d'âge ou un transfert dans de nouveaux postes d'emploi (dans des entreprises publiques), de même que celle de faire bénéficier 1 300 gardes communaux d'une prime de handicap et d'augmenter la ration journalière alimentaire n'ont pas réussi, dans ce contexte de précampagne électorale, à mettre un terme à la contestation des gardes communaux qui, pour la plupart, estiment que leur problème ne se règle pas à coups de carnet de chèques et restent, par conséquent, attachés à leur "feuille de route", dans laquelle figurent, entre autres, la création d'un haut commissariat aux victimes du terrorisme et la reconnaissance de ce corps, en tant que "victimes de guerre". L'autre question convoquant la période de "la décennie noire" est celle de l'indemnisation des femmes et jeunes filles violées par les terroristes islamistes. Pendant longtemps, les femmes violées par les terroristes, quelque 3 000 à 8 000 femmes, selon le mouvement associatif, ont constitué un dossier gênant, voire encombrant, pour les autorités, qui n'ont pas fait grand-chose pour le prendre en charge.
Aujourd'hui, l'Etat algérien reconnaît enfin le statut de victime à ces femmes "trahies", dans un décret exécutif publié en février dernier au Journal officiel (JO). "Est considérée (...) comme victime d'acte de terrorisme, toute femme ayant subi un viol commis par un terroriste ou un groupe de terroristes", stipule le texte.
Pour les associations des victimes du terrorisme, le gouvernement a trop tardé pour réagir et doit assumer sa responsabilité, y compris vis-à-vis de ces femmes violées qui, au début, avaient trouvé le courage de témoigner à visage découvert, leur calvaire et leurs souffrances. "Même celles qui ont osé témoigner ne donnent plus de nouvelles, ne veulent plus parler à la presse, convaincues que cela ne sert plus à rien", a déclaré Chérifa Keddar, présidente de Djazaïrouna, au lendemain de l'annonce dudit décret.
Le 8 mars dernier, lors de la Journée internationale de la femme, un rassemblement de femmes a été organisé à la Grande-Poste (Alger), où plusieurs militantes et victimes du terrorisme ont qualifié le décret du 4 février de "poudre aux yeux", le considérant comme une "manœuvre politique en vue de l'élection présidentielle" du 17 avril.
H A
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