Intelligence artificielle: 36 participants au concours national "Starthon"    Réunion du Gouvernement: plusieurs secteurs examinés    Conseil de sécurité: début d'une réunion d'urgence sur la Syrie, à la demande de l'Algérie et de la Somalie    Sahara Occidental: la solution passe par un référendum équitable et transparent    Coupe de la Confédération africaine: qualification du CS Constantine en demi-finale, un exploit historique pour le club    Pêche: Toutes les facilités seront assurées pour encourager les producteurs d'alevins et d'aliments pour poissons    Santé: signature d'une convention entre l'INSP et la SADME    Attaf préside la cérémonie de dévoilement d'une plaque commémorative au siège du Consulat général d'Algérie à Tunis    150e Assemblée de l'UIP à Tachkent: la députée Farida Ilimi élue membre de la Commission de la santé    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Sahara occidental : l'occupation marocaine continue de cibler les civils à l'aide de drones    Tebboune présente ses condoléances    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Le MSP veut plus de soutien    Fini le stress hydrique    La victoire au rythme de Kassaman    Les opérateurs parlent de leurs problèmes    Un rempart nommé ANP    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    La wilaya veut récupérer les locaux non utilisés    La force et la détermination de l'armée    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    Des partis politiques continuent de dénoncer la position du gouvernement de transition au Mali contre l'Algérie    Contre une militarisation par Israël de l'aide humanitaire à Ghaza    Assimi Goïta est-il le disciple du Makhzen ?    Les nouvelles lois relatives aux partis politiques et aux associations, en Algérie permettront-elles leur dynamisation pour une participation et mobilisation citoyenne ?    Lancement de la phase finale de l'élection des membres du Parlement de l'enfant algérien (2025-2027)    Ooredoo participe à l'événement technologique ''Connected Algeria 2025''    Qualification historique du CSC aux demi-finales de la Coupe de la CAF : une nuit inoubliable à la ville des "ponts suspendus"    14.000 projets pour relancer l'économie    Le 8 avril 1871, Cheikh Belhaddad proclamait l'insurrection contre le colonialisme français    Fifa : poursuite à Alger des travaux du séminaire sur le professionnalisation du football    Nadir Larbaoui honoré par l'Acnoa    Le classement des meilleurs buteurs des qualifications en Zone Afrique    Arsenal corrige le Real Madrid et prend une belle option pour les demies    Quand certains intellectuels algériens versent dans le zemmourisme à l'insu de leur plein gré    Etape charnière de la résistance populaire contre l'occupant français    Le ministre iranien des Affaires étrangères visite Djamaâ El-Djazaïr    CNDH : les rencontres périodiques avec la société civile, une opportunité pour diffuser et promouvoir la culture des droits de l'homme    Tizi-Ouzou : la 4e édition du Salon du livre amazigh de Ouacifs se tiendra du 30 avril au 3 mai    La CAN menacée ?    «Pigeon voyageur» dans l'histoire du cinéma algérien    Renforcer la communication entre l'ONSC et la société civile pour promouvoir l'action participative    Les chauffeurs des autobus de voyageurs reviennent à la charge !    Boughali rencontre son homologue bahreïni    La menace de la cocaïne gagne du terrain !    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



A l'écoute de Djazaïrouna
Publié dans El Watan le 22 - 06 - 2005

La délégation de Human Rights Watch (HRW) a rendu visite, hier, à l'association Djazaïrouna à Blida pour recueillir les témoignages, écouter les revendications, poser des questions sur les indemnisations, l'amnistie et avoir une idée de l'expérience des méandres de la justice des victimes du terrorisme.
« Connaissent-ils l'identité des terroristes ? Ont-ils reçu des menaces ? Mettent-ils des noms sur des cas d'impunité ? », a relevé Eric Goldstein, directeur pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord de HRW. Plus de quatre heures ont été nécessaires pour un échange. La veille, les membres de Human Rights Watch avaient eu une discussion avec Mlle Cherifa Keddar et Nedjm Boudjakdji, présidente et avocat de l'association, au sujet des dispositions juridiques mises en place par l'Etat concernant les victimes, les décrets les concernant ainsi que l'absence de statut spécifique aux victimes. Me Boudjakdji avait également évoqué des cas non régis par les décrets tel celui d'une résidence de citoyen abandonnée durant les années noires, infestées par les terroristes puis mitraillée par les forces de sécurité. Le propriétaire se trouve aujourd'hui sans toit et sans indemnisation. Une femme a raconté comment son mari - ex-maire à El Affroun - sera assassiné devant elle. Ahmed de Bouinan a retenu l'attention de la délégation en faisant cas des 48 membres de sa famille tués en une nuit. « Nous sommes contre l'esquive du jugement des terroristes ! C'est à nous qu'il faut demander si nous acceptons l'amnistie : 33 millions d'Algériens pèseront plus lourd lors du référendum que 100 000 victimes et ayants droit ! », ont estimé les parents de victimes. Un adhérent parmi les 300 qui viennent régulièrement au siège s'est exclamé : « L'Espagne n'a pas pardonné, les USA n'ont pas pardonné et le monde n'a pas pardonné à Hitler : pourquoi veut-on qu'on pardonne ? » Ils ont remarqué que le président Bouteflika n'a jamais été vu dans un enterrement de victimes de terrorisme. Un des rescapés du carnage de Bouinan a révélé : « Même les logements provisoires que nous habitons sont dans un état lamentable et on dit que je n'ai droit à aucune indemnité du simple fait que je sois majeur alors que j'ai perdu mon père décapité, ma mère brûlée et des sœurs assassinées. » Une personne a soulevé le cas de son enfant non encore reconnu comme décédé malgré le témoignage d'un repenti. « Il était considéré comme disparu puis, à l'inculpation d'une personne pour d'autres faits où il reconnaîtra que mon fils a été tué au maquis, l'administration ne veut pas me le faire tomber du livret et on me dit qu'il faut rester tranquille à partir du moment où je perçois une indemnité mensuelle de 2500 DA », a-t-il dit. La délégation de trois membres se répartira à l'intérieur du siège de Djazaïrouna afin de recueillir d'une manière méthodique les témoignages et impressions ainsi que les réponses aux questions posées aux citoyens.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.