La feuille de route de la prochaine mandature présidentielle, que le candidat Bouteflika compte exécuter, s'axe essentiellement sur le bilan de ses trois précédents mandats. Le la a été donné par son président de campagne Abdelmalek Sellal lors de sa rencontre avec le FCE. "Tous les indicateurs sont au niveau voulu. Nous sommes aujourd'hui un pays désendetté", avait tenu à préciser Sellal avant de poursuivre : "Nous sommes sur la bonne tendance. Il faut la conforter." C'est pour ainsi dire une suite logique des réalisations du candidat-président lors de ses trois précédents mandats. Ainsi, dans le lot des promesses électorales de Bouteflika figurent l'amélioration des mécanismes de création d'entreprises et de micro-entreprises (Ansej, Cnac, Angem...), l'insertion des femmes dans le monde de l'entrepreneuriat, le développement du gaz de schiste, la pétrochimie et la nanotechnologie, la création d'une dizaine d'entreprises versées dans l'exportation et d'un pacte économique et social 2015-2019. Le programme électoral de Bouteflika a aussi indiqué que l'accès des jeunes aux logements sociaux sera garanti durant le nouveau quinquennat, tout en assurant, dans ce chapitre, qu'il sera mené un plan pour "résorber totalement le déficit en logements avant la fin du quinquennat". L'accès aux soins devra également être renforcé via une nouvelle loi sur la santé. Comme il est mis l'accent sur l'impérative couverture des 2/3 des besoins en médicaments, à travers l'encouragement de l'investissement national ou en partenariat, dans le domaine pharmaceutique. Le programme du candidat Bouteflika évoque la nécessité d'améliorer le service public via, notamment, la création d'un observatoire du service public "pour mieux lutter contre la bureaucratie", en sus de la lutte contre la corruption à travers "le renforcement des canaux de détection, la facilitation de la dénonciation et l'alourdissement des sanctions". Au plan économique, le programme du candidat Bouteflika vise à bâtir une économie émergente totalement indépendante des hydrocarbures, à travers la valorisation des ressources humaines, de la connaissance et de la technologie. Pour la direction de campagne de Bouteflika, le cap est mis sur le prochain programme quinquennal pour monter au créneau et asseoir "une économie émergente" et donner aux entreprises privées "les moyens d'avancer" au même titre que le public. L'accent a été mis sur le développement de l'industrie, la mise en place de programmes de développement du Sud et des Hauts-Plateaux, le développement de l'agriculture afin d'assurer la sécurité alimentaire et la promotion de l'investissement et la création de l'emploi. Le programme du candidat préconise ainsi la levée "des contraintes qui entravent une croissance forte et soutenue à travers l'amélioration de l'environnement de l'investissement au triple plan des procédures, des délais et des coûts". Il est prévu, dans ce sens, la révision de la "loi relative à la promotion de l'investissement qui sera amendée dans le sens de la consécration de la liberté d'investissement et de création d'entreprises et du soutien de l'Etat aux projets d'entrepreneuriat". Sur le plan financier, le programme dévoile la révision des lois inhérentes à la monnaie, au budget, à la fiscalité et aux douanes pour "la facilitation des opérations d'investissement". Par ailleurs, l'aide de l'Etat au développement agricole et rural sera portée de 200 à 300 milliards de dinars annuellement, durant les cinq prochaines années. Le programme du candidat Bouteflika se fixe comme objectif durant le prochain quinquennat d'atteindre un taux de croissance annuel dépassant les 7% afin de diminuer le taux de chômage et améliorer le niveau de vie de l'Algérien. Les promesses de Bouteflika - Couverture des 2/3 des besoins en médicament. - Résorber totalement le déficit en logements avant la fin du quinquennat. - Création d'un observatoire du service public. - Renforcer la prévention du fléau de la corruption. - Amélioration des mécanismes de création d'entreprises et de microentreprises. - Atteindre un taux de croissance annuel dépassant les 7%. - Révision de la loi relative à la promotion de l'investissement. Nom Adresse email