"Ce n'est pas en décrétant une journée pour les handicapés que tout se réglera. Nous avons besoin d'actions concrètes. C'est surtout notre prise en charge et la satisfaction de nos doléances qui comptent." Tels sont les propos de Boualem Azrarak, président de l'association communale de Draâ El-Mizan pour l'insertion des handicapés au travail. Et d'avouer que le ministère de la Solidarité nationale a répondu favorablement à ces demandes, mais il estime qu'au niveau local, il y a toujours des lenteurs bureaucratiques. "Notre vœu est de réaliser cette unité de poterie pour laquelle nous nous battons depuis des années. Ce sera une bouffée d'oxygène pour nos handicapés, puisqu'elle créera des postes d'emploi. Si le matériel est déjà acquis, il nous manque un terrain pour construire un local", ajoute M. Azrarak. Et de poursuivre : "La valeur de ce matériel est de cent cinquante millions de centimes. Actuellement, nous l'avons déposé dans des lieux différents. Nous attendons toujours l'affectation d'un terrain. Une délibération a été faite dans ce sens par l'APC, mais jusqu'à présent aucun choix n'a été fixé sur un quelconque site." Pour notre interlocuteur, si ce terrain était disponible, le reste viendrait. "Une fiche technique de plus de cinq cents millions de centimes est déjà déposée sur les bureaux des responsables concernés. Elle n'attend que le terrain pour concrétiser le projet", enchaînera-t-il. Par ailleurs, M. Azrarak a tenu à soulever le problème de l'inaccessibilité des handicapés au siège actuel. "Nos frères handicapés ne peuvent pas descendre toutes ces petites marches d'escalier étroites pour accéder au siège. C'est une revendication que nous soulevons depuis la création de notre association au début des années 2000, en vain. Même pour exploiter l'atelier informatique installé dans ce local, cela relève de l'impossible. A chaque fois que nous célébrons les deux journées nationale et internationale des handicapés, nous réitérons la demande d'affectation d'un local approprié, mais aucune réponse", conclut-il. Les handicapés attendront encore le 14 mars prochain pour se faire bercer encore par d'autres promesses qui ne seront jamais tenues, encore moins honorées. O. G Nom Adresse email