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Un poste de travail coûte 50 000 dollars
Hydrocarbures
Publié dans Liberté le 18 - 03 - 2004

Le secteur des hydrocarbures est un secteur hautement capitalistique qui ne crée pas beaucoup d’emplois.
Le ministre de l’Énergie et des Mines, dans un entretien à notre confrère La Nouvelle République, affirme que le secteur des hydrocarbures est un secteur hautement capitalistique, qui ne crée pas beaucoup d’emplois.
Chakib Khelil soutient que la Sonatrach ne crée que 2 000 emplois par an. Son effectif avoisine déjà les 50 000 travailleurs. Par rapport aux normes internationales pour une compagnie pétrolière, “c’est énorme�, juge le ministre. Ce dernier explique que les programmes d’investissement de la Sonatrach sont concentrés dans les domaines de l’exploration, de la construction de gazoducs, de nouvelles raffineries, etc.
Ces projets, malheureusement, ne créent que des emplois temporaires. Les emplois permanents se concentrent, souligne-t-il, surtout dans les stations de compression de gaz naturel ou les raffineries qui ne peuvent créer plus d’une centaine de postes de travail.
Le ministre de l’Énergie et des Mines sous-entend que le coût d’un poste d’emploi est évalué à 50 000 dollars. “On peut aisément imaginer les montants financiers à mobiliser pour créer suffisamment de postes pour ceux qui en font la demande�, souligne Chakib Khelil. Le ministre considère, à juste titre, “le secteur des hydrocarbures comme la source de revenus en devises de l’État, des richesses qui servent à créer les conditions d’investissement dans les infrastructures, la relance du tourisme et la redynamisation de l’activité industrielle�. L’argent du pétrole, du point de vue de Chakib Khelil, doit aider à développer les petites et moyennes entreprises et l’agriculture.
Ce sont deux secteurs pourvoyeurs d’emplois, contrairement aux hydrocarbures. Le ministre de l’énergie précise que “la création d’emplois est directement liée au niveau des investissement et non l’inverse�. Du coup, reconnaît-il, pour que les investissements hors hydrocarbures se développent, il faudrait créer un environnement favorable. Il s’agit, note-t-il, d’améliorer le secteur bancaire, de régler le problème du foncier, de lever les contraintes bureaucratiques et d’améliorer les télécommunications.
Concernant les sociétés de sous-traitance de la main-d’œuvre, le ministre affirme qu’elles ne datent pas d’aujourd’hui. “Dans les années 1970, on avait déjà parlé de ce problème�, précise-t-il. Il ajoute que le fait de geler ces sociétés “ne va pas poser le problème de recrutement�. Le ministre de l’énergie et des mines a, par ailleurs, abordé dans l’entretien la place du pétrole dans l’économie algérienne. Il avertit sur les dangers d’une économie mono-exportatrice qui risque de conduire à l’asphyxie des autres activités. Il affirme que d’autres pays, l’Iran, le Nigeria et le Venezuela, vivent les mêmes problèmes.
La Norvège, un pays pétrolier qui a échappé au piège de la mono-exportation, constitue pour Chakib Khelil un cas à analyser. Le ministre de l’énergie et des mines affirme aussi que le Bulletin des avis d’offres du secteur de l’énergie et des mines (Baosem) “gêne beaucoup de monde qui profitent d’une certaine rente�. “Il nous a épargné quelque chose comme 1,5 milliard de dollars�, soutient-il.
Le ministre affirme qu’auparavant le secteur ne savait pas ce qu’il achetait. “Aujourd’hui, je peux vous citer les noms des sociétés qui vendent à Sonatrach, leur nationalité, leurs patrons. On a même des sociétés qui sont la propriété de l’UGTA. Je ne le savais pas. Je ne l’ai appris qu’une fois qu’on a clos un avis d’appel d’offres. On apprend beaucoup de choses avec le Baosem�, révèle-t-il. Concernant la loi sur les hydrocarbures, Chakib Khelil, soutient qu’elle “dérange parce qu’elle écarte beaucoup de privilèges et de rentes dans le secteur�.
Synthèse M. R.


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